l’essentiel
Un chauffeur de bus a été agressé par deux de ses passagers ce mardi soir alors qu’il était en service. Les faits se sont déroulés à Rillieux-la-Pape, en périphérie de Lyon (Rhône) : le chauffeur avait demandé à ses agresseurs d’« éteindre leurs cigarettes » alors qu’ils étaient à bord du bus.
La commune de Rillieux-la-Pape, en périphérie de Lyon (Rhône), reste sous le choc après la violente attaque qui a eu lieu ce mardi 10 décembre au soir. Un chauffeur de bus a été tabassé par plusieurs de ses passagers.
« Un de nos chauffeurs de la ligne C2 a été victime de violences hier soir après avoir demandé à deux individus d’éteindre leur cigarette dans le bus, dans le respect des règles de sécurité et de respect des voyageurs, indique Bruno Bernard (EELV), président de l’association. métropole, sur le réseau social
u26a0ufe0fud83dude21 Un de nos chauffeurs de la ligne C2 a été victime de violences hier soir après avoir demandé à deux individus d’éteindre leur cigarette dans le bus, dans le respect des règles de sécurité et de respect des passagers.
Notre chauffeur a reçu des coups de pied et de poing, ce qui… pic.twitter.com/eVKKQX9bXH
-Bruno Bernard (@brunobernard_fr) https://twitter.com/brunobernard_fr/status/1866802375085699129?ref_src=twsrc%5Etfw
Très vite, la police municipale, nationale et des CRS ont été envoyés dans le quartier de Semailles, où a eu lieu l’attaque. Une enquête a été ouverte. Dans ce cadre, des images de vidéosurveillance du bus seront transmises à la police. La police devra alors identifier les auteurs de cette violente agression. Bruno Bernard appelle à ce que les responsables de cette attaque soient « arrêtés et jugés le plus durement possible par la justice ».
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Début novembre dernier, deux bus appartenant au réseau de transports en commun de la métropole lyonnaise ont été incendiés, en marge des violences urbaines à Rilleux-la-Pape. La métropole avait alors indiqué que les transports en réseau ne desserviraient plus une trentaine d’arrêts dans les quartiers où avaient éclaté ces violences. “Nos chauffeurs sont choqués, ils ne veulent plus emprunter ces lignes”, commentait alors Bruno Bernard.