(Agence Ecofin) – REPP 2 vise à soutenir l’ajout de 330 MW de nouvelle capacité au réseau électrique africain et l’élimination de plus de 12,7 millions de tCO2e d’émissions. De quoi donner accès à plus de 7,7 millions de personnes à une énergie propre selon Camco.
Le gestionnaire de fonds pour le climat et l’impact, Camco, a annoncé lundi 9 décembre avoir atteint une première clôture de 107 millions de dollars pour son nouveau fonds de dette REPP 2 destiné à investir dans le réseau électrique africain, avec un engagement conditionnel supplémentaire de 78 millions de dollars. Le fonds est structuré comme un véhicule de financement mixte visant à inciter les investisseurs publics et privés à investir dans le marché des énergies renouvelables distribuées et à petite échelle en Afrique subsaharienne.
Le type de financement obtenu n’est pas indiqué par Camco, mais cette clôture a été possible grâce au soutien du Fonds vert pour le climat (GCF), Norfund, FMO, BIO, Ceniarth et de la plateforme de performance Renewable Energy Project (REPP), financée par UK International. Développement. Cela marque une étape importante dans l’engagement du fonds à diriger la transition vers un avenir zéro émission nette dans les marchés émergents, en particulier en Afrique.
« La transition énergétique de l’Afrique est en marche. Il est essentiel d’investir dans les entreprises qui construisent le réseau énergétique africain décentralisé, renouvelable et fiable du futur. Cela nécessite une augmentation significative et urgente du financement pour permettre aux entreprises innovantes de se développer et de générer à la fois des rendements attractifs et un impact climatique significatif. » a commenté Ben Hugues, directeur du REPP 2 chez Camco.
L’Afrique subsaharienne continue de faire face à des défis en matière d’approvisionnement énergétique, notamment une capacité de production insuffisante, une faible connectivité et des coûts élevés qui entravent le développement. Les investissements dans le secteur sont loin des niveaux nécessaires pour libérer le potentiel de la région, notamment dans le domaine des énergies renouvelables, dont le développement pourrait non seulement améliorer l’électrification mais également soutenir les efforts de lutte contre le changement climatique.
Abdallah Diop