Cette arrestation fait suite à un contrôle douanier qui a mis au jour des transactions suspectes d’une ampleur colossale, estimée à 70 milliards de FCFA, impliquant Transcon. Les accusations portées contre le DG comprennent des importations non déclarées et des violations des taux de change. Face à ces graves allégations, Transcon a entamé des négociations avec les douanes, dans l’espoir de parvenir à un accord qui allégerait la charge de son PDG.
Pour IIja Mazanek, cette garde à vue pourrait être le début d’une série de batailles juridiques. Les négociations entamées avec les douanes visent à éviter un procès à grande échelle, mais le chemin est semé d’embûches. Le sort de Mazanek et de Transcon dépendra des termes de l’accord que les douanes pourront imposer. Le parquet financier, auquel sont désormais soumis les dossiers complexes, devra évaluer si une opération est possible ou si un procès est inévitable pour les accusations portées contre le directeur.
Ce scandale met en lumière d’éventuelles failles dans les pratiques douanières et la pression économique que les entreprises peuvent exercer sur le système judiciaire pour éviter les sanctions. Reste à savoir comment ces négociations évolueront et si elles aboutiront à une issue favorable pour IIja Mazanek et Transcon.