Mohamed Amine Naguib, chef de la commission de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), était l’un des deux plaignants dans l’affaire actuellement en cours d’instruction, impliquant quatre jeunes accusés de viols, enlèvements, coups et blessures (la dite “Affaire Bennis” Alj-Slaoui »). Il était en couple avec la victime présumée, Féleix Sixtine, un avocat français de 27 ans.
Ce jeudi 5 décembre, Le360 a appris de Source fiable que Mohamed Amine Naguib a retiré toutes ses plaintes contre les quatre suspects impliqués dans cette affaire, à savoir Kamil Bennis, M’hammed Alj, Saâd Slaoui et Ahmed Daghbour.
Lire aussi : Affaire Bennis-Alj-Slaoui : la version des faits de la victime présumée
Cette histoire remonte à une soirée organisée samedi 2 novembre au domicile de Kamil Bennis à Casablanca. La réception susmentionnée, organisée par ce jeune homme appartenant à une célèbre famille active dans le secteur pharmaceutique, a rassemblé une centaine d’invités. Parmi eux se trouvaient trois autres accusés, également issus de familles aisées, à savoir M’hammed Alj, fils du président du patronat marocain et Saâd Slaoui, un entrepreneur basé à Londres. Ahmed Daghbour, agent de sécurité et conseiller municipal de Sbata, fait également partie des prévenus incarcérés à la prison locale d’Aïn Sebaa (Oukacha).
L’histoire prend alors une tournure inattendue avec le retrait de Mohamed Amine Naguib. Toutefois, le retrait de ses plaintes ne met pas fin aux poursuites pénales pour viol engagées contre certains suspects, principalement Kamil Bennis, en relation avec les deux autres plaintes déposées à Paris et Casablanca par la victime présumée. Elle accuse Kamil Bennis de l’avoir violée après lui avoir administré, à son insu, du GHB, une substance surnommée la « drogue du violeur ». De son côté, avant de prendre sa retraite, Mohamed Amine Naguib, cousin de Kamil Bennis, a déclaré avoir été victime de coups, de blessures et d’enlèvements.
Lire aussi : Enfants de milliardaires accusés de viol : détention prolongée, la victime présumée entendue par le BNPJ
Samedi 23 novembre, après 72 heures de garde à vue dans les locaux de la Brigade Nationale de la Police Judiciaire (BNPJ), à Casablanca, les quatre suspects ont été déférés devant le Procureur Général du Roi près la Cour d’Appel de Casablanca, qui les a ensuite déférés. retour au juge d’instruction pour complément d’enquête. Ce dernier a ordonné le placement en détention des quatre suspects à la prison locale d’Aïn Sebaa.