les discours se poursuivent à l’Assemblée nationale, avant un vote prévu en début de soirée

les discours se poursuivent à l’Assemblée nationale, avant un vote prévu en début de soirée
les discours se poursuivent à l’Assemblée nationale, avant un vote prévu en début de soirée

La chef de file des députés du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, a également défendu la motion de censure de son groupe, saluant une « moment parlementaire sans précédent depuis 1962 » qui scellera, selon elle, la fin d’un « gouvernement de circonstance et d’apparence ».

« Nous avons voulu croire, évidemment à tort, que vous ne seriez pas la simple continuation d’un système rejeté lors des dernières élections », a-t-elle dit à Michel Barnier, soulignant l’importance de “Donner enfin la parole à ces millions de Français qui ont été ignorés, comme effacés de l’esprit du pouvoir”.

“C’est dans [les] rangs [du premier ministre] que l’intransigeance, le sectarisme et le dogmatisme lui interdisaient de faire la moindre concession qui aurait évité cette issue »estime le député.

Le député du Pas-de-Calais a fustigé un budget qui « prend en otage les Français, et particulièrement les plus vulnérables, les retraités aux revenus modestes, les malades, les travailleurs pauvres, les Français jugés trop riches pour être aidés, mais pas assez pauvres pour échapper au bombardement fiscal. » « Vous n’avez donné qu’une seule réponse : des impôts, des impôts et encore des impôts », a-t-elle encore dénoncé.

« Les seules lignes rouges abandonnées depuis trois mois sont finalement celles de vos adjoints »estimé Mmoi Le Pen, regrettant que le gouvernement ait refusé de soutenir l’indexation des retraites sur l’inflation, demandée par son parti.

Rappelant les trois “étiquettes” du Rassemblement National, à savoir « immigration, pouvoir d’achat, sécurité »M.moi Le Pen a regretté que le gouvernement de M. Barnier n’ait pas “Il n’a pas voulu les voir, comme s’il était déshonorant de sa part de chercher dans ces circonstances les voies de la conciliation nationale”.

« La pire politique serait de ne pas censurer tel budget, tel gouvernement, tel effondrement »dit-elle, assurant que la « aura un budget » avec un nouveau gouvernement.

Marine Le Pen a réitéré le refus de son groupe de se joindre à la demande de licenciement de La France insoumise. “C’est à [la] raison [d’Emmanuel Macron] pour déterminer s’il peut ignorer les preuves d’une méfiance populaire massive »elle croit. “ S’il décide de rester, il sera obligé de se rendre compte qu’il est le président d’une République qui n’est plus tout à fait, par sa faute, la cinquième. »

 
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