Le produit phare hybride de Sony obtient sa mise à niveau

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© Adrian Branco / Les Numériques

L’A1 était une carrosserie très compacte et légère. Une compacité étonnante à l’époque, mais qui correspondait bien à l’ADN de Sony, entreprise stakhanoviste de miniaturisation. Cela dit, cet appareil s’adresse en partie aux photographes de sport et de nature, sa taille détonne dans un paysage plus habitué aux grands modèles, notamment en raison de l’encombrement de téléobjectifs puissants, optiques cibles de ce type de pratique. Même avec une poignée, l’A1 était encore petit et n’offrait pas une prise comparable aux boîtiers monobloc de Canon et Nikon. Mais c’était avant…

Adhérence grandement améliorée

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© Adrian Branco / Les Numériques

Si l’A1 II ressemble visuellement à son prédécesseur et semble offrir la même ergonomie, on perçoit une différence majeure dès la première prise en main. Même s’il ne pèse que 6 g de plus, il bénéficie d’une prise en main plus longue et plus large. Ce surpoids n’affecte pas seulement l’adhérence ; le corps du boîtier s’agrandit également, passant de 82 mm à 93 mm de profondeur. Les ingénieurs ne l’ont pas gonflé pour ajouter de l’électronique, mais pour améliorer l’adhérence. Pour la plupart des mains, en particulier les mains occidentales (généralement plus grandes que les mains asiatiques), cela semble être une bonne nouvelle. La prise en main est plus massive et sécurisante, notamment avec de grosses optiques.

S’il peut bousculer les utilisateurs aux petites poches, son poids, bien inférieur à celui d’un Nikon Z8 par exemple, lui permettra de rester dans leurs bonnes grâces.

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© Adrian Branco / Les Numériques

En termes de disposition des contrôles, les deux cases semblent encore une fois similaires jusqu’à ce que nous examinions les détails et les améliorations. Ainsi, une bague de sélection de mode apparaît autour de la molette PASM, le déclencheur est désormais sur une pente plus inclinée, un bouton programmable C5 apparaît en façade (à côté de la monture optique), la molette d’exposition est désormais graduée, tandis que l’enregistrement vidéo Le bouton est réaligné avec le bouton AF-ON et plus facile à appuyer, etc.

Ces améliorations à petite échelle reflètent les retours des utilisateurs du premier A1. Preuve d’une évolution chez Sony, du statut de disrupteur du marché avançant à rythme forcé à celui de « grand » nom de la photographie obligé de chouchouter sa clientèle professionnelle.

Viseur encore amélioré, LCD (enfin !) à angle variable et mieux défini

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© Adrian Branco / Les Numériques

Avec une définition de 9,44 Mpx, on pourrait croire que la dalle Oled de l’A1 II est la même que celle de l’A1. Ce n’est pas le cas. Certes, sa qualité d’image à fréquence normale (60 Hz) est identique, mais il est plus performant à haute vitesse. Pour les situations extrêmes, elle atteint jusqu’à 240 Hz pour ne rater aucune action, mais au prix d’une perte de qualité d’image. Le nouveau mode 120 Hz est en revanche une merveille, car sans perte.

A ces définition et fréquence uniques, ajoutons que la pièce en caoutchouc est plus large et plus confortable que par le passé. Si vous pensez que c’est un détail, c’est que la photographie n’est pas votre gagne-pain. En effet, cet élément de confort est un véritable plus pour les photographes qui passent des heures lors de rencontres sportives le viseur à l’œil. Subjectivement, il nous semble que les viseurs de Canon et Nikon sont encore un peu plus confortables, mais Sony progresse bien ici.

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© Adrian Branco / Les Numériques

Autre (double) gros progrès : après un A1 limité à l’écran traditionnel qui ne peut pivoter que verticalement, l’A1 II récupère l’écran orientable des box modernes. Un mécanisme beaucoup plus polyvalent, aussi bien adapté à la photographie qu’à la vidéo. De plus, la dalle LCD passe de 1,44 Mpx à 2,1 Mpx pour un gain de précision d’image de 45%.

Prêt pour les stades

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© Adrian Branco / Les Numériques

Comme son ancêtre, le Sony A1 II est équipé d’une prise réseau RJ45 dédiée aux photographes sportifs, notamment ceux installés dans les stades lors des grandes compétitions. Cette connexion leur permet d’envoyer directement les photos capturées aux postes de travail des éditeurs d’images, qui peuvent ensuite publier la photo d’un but ou de l’arrivée d’un 100 m quelques minutes, voire quelques secondes plus tard.

Sony offre un gros coup de pouce à ce type d’utilisateurs, puisque l’A1 II profite non pas d’un socket à 1 Gbit/s, mais de 2,5 Gbit/s. Une considération importante pour faire circuler des images 50 Mpx le plus rapidement possible !

La seule déception en termes de réseau est que le wifi est limité au 802.11 a/b/g/n/ac, soit le wifi 5. Alors que le wifi 7 se développe à vitesse grand V, seules les puces wifi 6 et 6E voient leurs prix baisser, ingénieurs Sony s’appuyer sur un protocole vieux de 10 ans. Dommage…

Une stabilisation en nette progression

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© Adrian Branco / Les Numériques

La stabilisation mécanique du capteur est un domaine dans lequel ce modèle apporte de réels progrès. On passe ainsi de 5,5 à 8,5 vitesses au centre de l’image, et 7 vitesses dans les coins (lire ci-dessous). Et cela se sent : on photographie volontiers à 1/6 s, voire 1/4 s en basse lumière sans avoir peur du bougé de l’appareil photo du photographe.

Comme pour l’AF, l’A1 II bénéficie des progrès des boîtiers Sony récents, comme l’A9 III, en étant encore plus exigeant avec son capteur de 50 Mpx. Notons ici que la stabilisation mécanique est très bonne en mode photo, mais brillante en mode « actif » en vidéo, puisqu’elle absorbe incroyablement les mouvements de l’opérateur.

Interrogé sur les différentes valeurs de stabilisation entre le centre et les bords du capteur, Sony nous a répondu que “cette différence est normale [et se retrouve] sur tous les systèmes de stabilisation basés sur le mouvement du capteur, car la correction apportée par le mouvement de ce dernier est plus efficace au centre que sur les bords ».

Et si les japonais communiquent là-dessus, c’est parce que« une nouvelle norme CIPA […] demande maintenant de publier les deux chiffres. Sony a pris la décision de suivre les recommandations des procédures CIPA et sa validation sur la stabilisation, donc de publier les deux valeurs en toute transparence pour le consommateur ».

Note de l'éditeur : 4 sur 5

Réactivité

L’A1 était une bête, l’A1 II reste une bête. Si ses vitesses de rafale en obturateur mécanique sont modestes (Lo à 3 ips, Mid à 6 ips, Hi à 8 ips et Hi+ à 10 ips), son capteur empilé offre des vitesses plus élevées en obturateur électronique (Lo à 5 ips, Mid à 15 ips , Salut à 20 fps). En mode Hi+, la box peut monter jusqu’à 30 fps, mais uniquement en mode brut compressé – elle plafonne à 20 fps en monde non compressé, probablement à cause de l’encombrement du flux de données vers la carte mémoire.

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Ces superbes débits en font une arme de choix pour la photo de nature et la photo de sport, mais attention à cette dernière, car l’A9 III reste la référence des appareils photo Sony à monture E. La raison en est la plus grande profondeur de tampon et le pic burst est beaucoup plus généreux, puisqu’il monte jusqu’à 120 ips.

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Le vrai progrès en termes de rapidité vient de la puce AI présente dans tous les appareils Sony depuis plus d’un an et demi, un coprocesseur dédié à l’exécution d’algorithmes avancés en autofocus et qui fait la différence sur les sujets en mouvement. Sony revendique un gain de 30 % en vitesse AF dans la détection des yeux d’animaux et humains, et jusqu’à 50 % dans la détection des yeux d’oiseaux.

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Après avoir essayé l’appareil photo dans de très mauvaises conditions météorologiques, la réalité sur le terrain est que l’A1 II parvient effectivement à capturer des sujets. Quelques erreurs ont été constatées lorsque le flux de flocons était trop intense, mais les oiseaux et autres cerfs ont été capturés par l’AF, mais avec l’optique appropriée !

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© Adrian Branco for Les Numériques

L’une des armes qui plaira aux photographes qui travaillent sur des séquences très rapides est l’arrivée (enfin !) d’un mode pré-capture. Il s’agit d’un mode dans lequel l’appareil enregistre en continu dans une mémoire tampon pouvant aller jusqu’à 1 s. Un appui sur le déclencheur permet donc de récupérer les clichés une fois l’action survenue, une fonction très précieuse qui évite de rater des actions fugaces. Attention, cela vide la batterie beaucoup plus rapidement.

Note de l'éditeur : 4 sur 5

Qualité des images

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Sony n’a pas développé de nouveau capteur, il s’agit du même composant que l’A1 dans une version légèrement améliorée. Le constructeur communique néanmoins de légères améliorations que nous n’avons pas pu déceler. Déception? Pas vraiment, car le capteur était et reste excellent.

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Le niveau de détail des clichés est vraiment impressionnant, surtout avec des objectifs comme le FE 24-70mm F2.8 G Master II que nous avons beaucoup utilisé. Nous n’avons pas trouvé à redire au boîtier concernant les effets de moiré, ainsi que le rendu des couleurs par défaut (tons très neutres, marque Sony). Si vous voulez plus de punch, le développement brut est obligatoire, les rendus intégrés par défaut n’ayant pas trop de caractère.

En termes de plage dynamique et de bruit numérique, difficile de voir la différence avec son ancêtre. Cela veut dire que c’est très bien, mais qu’on ne peut pas mesurer les évolutions à l’œil nu, ni encore développer les fichiers bruts dans Lightroom. Nous modifierons donc ce test dès qu’Adobe mettra à jour son module Camera RAW.

Sony annonce des gains rendus possibles par le délestage d’une partie des calculs AF des deux puces Bionz XR vers la puce AI, mais sans doute aussi par quelques améliorations électroniques dans la production du capteur. Si les gains sont effectivement présents, ils devraient être modérés, bien que toujours appréciables.

Note de l'éditeur : 4 sur 5

Mode vidéo

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Bien qu’il ne corresponde pas au capteur d’obturation global de l’A9 III, celui qui est empilé dans notre corps reste l’un des plus rapides de son genre. Les déformations de volet roulant sont très maîtrisés en 4K. Et s’ils sont plus visibles en 8K, cela reste quand même très bien. Pour faire mieux, il faudra récupérer la technologie de l’A9 III, voire accélérer la vitesse de lecture pour une future génération de capteur.

Comme sur le modèle précédent, le mode vidéo bénéficie d’un excellent AF – encore amélioré ici grâce à la puce AI – et surtout d’un double circuit ISO qui limite le bruit numérique. Avec un enregistreur, les vidéastes exigeants pourront bénéficier d’un mode brut 16 bits idéal pour l’étalonnage des productions professionnelles.

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La partition vidéo de ce boitier bénéficie de nombreuses petites touches d’amélioration : ajout des modes 1/48 s et 1/96 s, prise en charge des LUT et du cadrage automatique de l’IA, plus de paramètres LOG, etc.

L’un des ajouts les plus importants ne se trouve pas dans l’électronique, mais dans la mécanique de l’écran inclinable évoquée plus haut. Cet écran peut toujours être orienté verticalement pour photographier des sujets, mais permet également aux opérateurs de se filmer eux-mêmes grâce à un positionnement latéral. Un détail pour les photographes, mais dans le monde de la vidéo, cette capacité est de plus en plus importante pour réaliser des vlogs.

 
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