« Une grande complicité les unit. Ils sont assez complémentaires dans leur rôle de roi et de reine. C’est pour ça que ça marche bien parce qu’ils sont profondément impliqués dans leur travail »analyse Patrick Weber, journaliste et spécialiste de la royauté. “Autrefois, la reine ou le prince consort était beaucoup plus réservé.
Mais discrétion ne veut pas dire manque d’affection. “Il y a beaucoup de complicité entre eux. L’un commence une phrase et l’autre la termine.se souvient Patrick Weber qui avait interviewé le couple royal à l’occasion de leur 20e anniversaire de mariage. “C’est un couple royal. Philippe était très fier car personne ne lui a présenté Mathilde. Il ne voulait pas d’un mariage arrangé mais d’un mariage d’amour.
Bien sûr, Mathilde ne vient pas de nulle part. “C’est un monde où il faut connaître un peu les règles du jeu ou être prêt à les apprendre. Mathilde veut être reine. Elle a été très appréciée lorsqu’elle a rejoint la famille royale.commente le spécialiste. “C’est une femme de caractère. Elle sait ce qu’elle veut. C’est aussi une travailleuse acharnée, elle ne laisse rien au hasard et est très exigeante envers elle-même, son équipe et ses enfants.
Le roi Philippe et la reine Mathilde ont invité le sultan d’Oman à Bruxelles (PHOTOS)
La famille et l’éducation sont très importantes pour le couple royal. Pour le spécialiste, la reine et le roi forment « un couple exemplaire et moderne ». “Ils donnent l’exemple lorsqu’il s’agit d’élever des enfants, ce qui n’est pas facile. Seul le choix des écoles est nouveau. Ils n’ont pas opté pour l’éducation au palais. Formation militaire et ouverture à l’international avec des études au Pays de Galles et aux Etats-Unis… L’exemple belge est suivi par l’Espagne et la Norvège.explique Patrick Weber.
Famille unie et soudée, le roi et la reine ont quatre enfants (Elisabeth, Gabriel, Emmanuel et Eléonore). “Philippe m’a dit qu’il était triste et heureux car les enfants vont quitter le nid familial. Et aujourd’hui, c’est le cas.termine Patrick Weber.
