L’objectif des Américains est « d’entraver la capacité de la Chine à acquérir et produire les technologies nécessaires à sa modernisation militaire ».
Washington tape du poing sur la table. Les Etats-Unis ont annoncé lundi de nouvelles mesures restreignant les exportations de semi-conducteurs vers la Chine, afin de« entraver la capacité de la Chine à acquérir et produire les technologies nécessaires à sa modernisation militaire »a annoncé le ministère du Commerce. Ce « ensemble de règles » doit « Nuire davantage à la capacité de la Chine à produire des semi-conducteurs… qui pourraient être utilisés dans la prochaine génération d’armes, ainsi que dans l’intelligence artificielle (IA) et l’informatique avancée, qui ont d'”importantes applications militaires”.a indiqué le ministère dans un communiqué.
Concrètement, le Département du Commerce contrôlera les exportations de ces technologies s’il estime que cela menace la sécurité nationale américaine. De nouveaux contrôles sont ainsi mis en place pour l’exportation de 24 types d’équipements de fabrication de semi-conducteurs ainsi que de trois types d’outils logiciels pour le développement ou la production de ces puces électroniques.
En outre, 140 entreprises chinoises supplémentaires sont concernées par les restrictions à l’exportation, car elles sont considérées comme agissant « La demande de Pékin de faire progresser les objectifs avancés de la Chine en matière de puces, pose un risque pour la sécurité nationale des États-Unis et de leurs alliés »précise le ministère du Commerce. Cela inclut, entre autres, les sociétés chinoises de puces Piotech et SiCarrier Technology, ainsi que Naura Technology Group, qui fabrique des équipements de production de puces, selon le ministère du Commerce.
Cet « ensemble de règles » doit « Nuire davantage à la capacité de la Chine à produire des semi-conducteurs… qui pourraient être utilisés dans la prochaine génération d’armes, ainsi que dans l’intelligence artificielle (IA) et l’informatique avancée, qui ont d'”importantes applications militaires”.a indiqué le ministère dans un communiqué.