Les hockeyeurs Joel Quenneville, Stan Bowman et Al MacIsaac pourront de nouveau travailler dans la LNH à compter du 10 juillet après avoir été bannis en 2021 à la suite du scandale entourant l’agression sexuelle de l’ancien joueur des Blackhawks de Chicago Kyle Beach en 2010.
La Ligue nationale de hockey l’a confirmé en fin d’après-midi lundi.
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Après avoir accusé l’entraîneur vidéo Brad Aldrich d’agression sexuelle en 2010, Beach n’a reçu aucun soutien de la part des Blackhawks. Une décennie plus tard, un procès contre l’organisation a révélé la situation et une enquête indépendante a forcé le directeur général de l’époque, Bowman, et Quenneville, devenu depuis entraîneur des Panthers de la Floride, à démissionner.
Le vice-président des opérations hockey des Hawks de l’époque, Al MacIsaac, a également été mis à rude épreuve.
« Au cours des deux dernières années et demie, ces individus se sont vu refuser la possibilité de travailler pour une équipe de la LNH en raison de leur réponse inadéquate lorsqu’ils ont été informés des allégations de Kyle Beach selon lesquelles il avait été agressé par l’entraîneur vidéo des Blackhawks », peut-on lire dans le communiqué de la ligue.
Les trois hommes ont reconnu leur erreur et ont exprimé des remords, explique-t-on ensuite. Ils ont également pris des mesures personnelles pour tirer les leçons de ces erreurs.
« La Ligue s’attend à ce qu’ils poursuivent cet engagement dans de nouvelles fonctions avec la LNH ou l’une de nos équipes », peut-on également lire dans la lettre.
Quenneville, Bowman et MacIsaac peuvent immédiatement retourner chercher du travail dans la LNH, mais ils ne seront pas officiellement embauchés avant le 10 juillet.
