Marchessault a considéré une offre du CH – .

Marchessault a considéré une offre du CH – .
Marchessault a considéré une offre du CH – .

L’attaquant québécois Jonathan Marchessault a révélé avoir eu de « bonnes discussions » avec le Canadien de Montréal avant de conclure une entente avec les Predators de Nashville, lundi.

Marchessault, auteur de 42 buts la saison dernière, a appris à la dernière minute que les Golden Knights de Vegas ne retiendraient pas ses services après sept saisons fructueuses ensemble.

• Lire aussi : Ouverture du marché des agents libres : Anthony Duclair retrouve Patrick Roy

• Lire aussi : Kent Hughes fait sa première embauche

Il s’est donc retrouvé sur le marché des agents libres et il y avait évidemment beaucoup d’intérêt pour lui.

« L’équipe qui m’intéressait le plus, à part Nashville, c’était Montréal », a-t-il indiqué lors d’une entrevue à TVA Sports peu après l’annonce de son embauche par les Predators.

« J’y ai vraiment réfléchi pendant longtemps », a-t-il ajouté.

« Il y a eu de bonnes discussions avec Montréal, je trouve que l’organisation et le personnel d’entraîneurs sont très inspirants », a également mentionné l’athlète de 33 ans. « Je pense qu’ils font vraiment de bonnes affaires et j’aurais aimé faire partie de cette histoire. »

Marchessault croyait néanmoins qu’au point où il en était dans sa carrière, Nashville était une meilleure option pour lui, d’autant plus qu’il estimait avoir plus de chances de participer aux séries avec les Predators qu’avec les Canadiens.

Et du côté tricolore, il semble que le directeur général Kent Hughes n’ait pas voulu lui donner un contrat à long terme.

« Pour Marchessault, on ne voulait pas aller jusqu’à quatre ou cinq ans. […] « Nous avons l’argent pour payer les joueurs. Mais avec les nombreux jeunes joueurs qui arrivent dans l’équipe, la durée est problématique, comme dans le cas de Marchessault, par exemple », a admis le directeur général en conférence de presse.

La fameuse pression

Plein d’honnêteté, Marchessault a ensuite admis qu’être constamment sous les projecteurs à Montréal n’était pas une perspective qui l’enchantait.

« Je venais une fois par an et je pensais que c’était bien », dit-il avec un sourire ironique.

« Il y a tellement de médias et de pression », a-t-il ajouté, soulignant que lorsqu’un joueur offensif connaît une accalmie à Montréal, il se retrouve rapidement dans les rumeurs d’échange.

« Je me suis aussi demandé si ça valait la peine que mon nom soit dans le journal tous les jours ou tous les deux jours, poursuit Marchessault. Soit on est un roi, soit on est un zéro. »

Dans un tel contexte, il pensait à ses enfants.

« Ils sont assez grands pour comprendre tout ça », a-t-il dit. « À l’école, est-ce qu’ils sont dégoûtés ? Ce sont des choses à prendre en compte, pas seulement en tant que joueur de hockey, mais aussi en tant que père. »

Avec un ancien acolyte à Nashville

Les Predators ont fait trois gros transferts lors de l’ouverture du marché des joueurs autonomes lundi. En plus de Marchessault, ils ont acquis le défenseur Brady Skjei et, surtout, le vétéran Steven Stamkos, deux fois vainqueur de la Coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay.

Marchessault, qui a fait ses débuts dans la LNH avec le Lightning, connaît bien le prolifique buteur ontarien.

« Je l’ai appelé, a-t-il dit. Je lui ai demandé : “Est-ce que tu vas à Nashville ?” Il a répondu : “Oui, je vais le faire.” »

« Nous étions très heureux pour nous deux, nous nous sommes dit : »Allons-y« Nous voulons gagner à nouveau », a-t-il ajouté.

Il y aura des centres de qualité à Nashville, ce que Marchessault voit comme un point positif. Il croit également que l’organisation cherche à gagner maintenant, un peu comme elle l’a fait à Las Vegas.

Et quand on a goûté à la victoire, on ne s’en lasse jamais, a admis celui qui a remporté la Coupe Stanley avec les Knights en 2023.

Amertume

De son propre aveu, Marchessault espérait jusqu’au dernier moment pouvoir poursuivre sa carrière avec les Golden Knights, d’autant plus qu’il vient de connaître une excellente saison.

« Jusqu’au 1er juillet à midi, j’espérais encore que Vegas reviendrait, on ne sait jamais », a-t-il avoué.

« J’ai toujours eu l’espoir qu’ils reviendraient à la raison », a-t-il ajouté.

Se disant « déçu » de la tournure des événements avec l’équipe qui l’a réclamé au repêchage d’expansion de 2017, le Québécois a indiqué qu’il commençait à soupçonner en séries que son avenir se trouvait peut-être ailleurs.

« Quand tout le monde est en bonne santé et que vous voyez qu’il y a quelqu’un qui a marqué 40 buts et que vous n’êtes pas capable de lui trouver une place en avantage numérique… »

« J’ai posé des questions, c’est quelque chose dont j’ai un peu parlé avec mon entraîneur en fin d’année et il l’a regretté », a-t-il déclaré.

« Je fais partie de l’histoire et nous avons grandi ensemble, mais ils ne croyaient pas en un avenir avec moi », a-t-il regretté.

Regardez l’interview complète dans la vidéo principale.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le Parti démocrate resserre les rangs autour de Joe Biden
NEXT Kent Hughes confiant de prolonger bientôt le contrat de Kaiden Guhle – .