Des militants ont fait entendre leur voix depuis le toit de l’immeuble Micarna. © Keystone
L’évacuation a débuté vers 13h30. Les militants ont lutté et opposé une résistance selon la police. Deux militants ont dû être soignés et emmenés à l’hôpital, à savoir un homme blessé au coude et une femme qui se sentait mal. Une plainte pénale ayant été déposée par Migros, dont Micarna est un canal, la police a procédé à l’identification et à l’audition des manifestants évacués. L’intervention s’est terminée vers 17h30. Les militants interpellés sont âgés de 18 à plus de 60 ans et sont principalement d’origine française et italienne, a précisé la police dans un communiqué lundi soir. Une mesure d’interdiction de périmètre leur a été notifiée par le Service de la population et des migrants.
Le porte-parole de la police fribourgeoise, Bertrand Ruffieux, a déclaré lors de l’opération que Migros “a donné 10 minutes aux manifestants pour quitter les lieux de leur plein gré”. Mais devant leur refus, la police a procédé à l’évacuation, notamment en coupant les chaînes ou en retirant les dispositifs que les militants avaient utilisés pour s’attacher aux installations. Certains ont dû être transportés vers la sortie.
35 millions de poulets
Dans un communiqué, le mouvement souligne que l’abattoir de Courtepin abat près de 35 millions de poulets par an. Elle accuse Migros, “le plus grand investisseur publicitaire” du pays, d’avoir “une influence particulièrement significative sur la consommation”.
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Pour 269 Libération animale, Migros « a démontré à de nombreuses reprises que ses bénéfices valent plus que la vie des animaux et le respect des salariés. Son modèle d’élevage et de production intensifs pollue et dégrade l’environnement, s’opposant à la perspective d’une société qui produit sa nourriture de manière écologique et durable.
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Le mouvement antispéciste, fondé en France en 2016, réclame 26 blocus d’abattoirs en Europe, l’occupation des sièges de grands groupes agroalimentaires et la « libération » de plus de 3 800 animaux.
