La Cour suprême des États-Unis retarde encore le procès fédéral de Donald Trump – .

Donald Trump, le 22 juin 2024 à Washington. SAMUEL CORUM / AFP

La Cour suprême américaine, à majorité conservatrice, a rendu, lundi 1est En juillet, les tribunaux de première instance se sont penchés sur la question de l’immunité pénale de Donald Trump en tant qu’ancien président, retardant encore son procès fédéral à Washington et la possibilité qu’il se tienne avant l’élection présidentielle américaine, prévue en novembre. Il est accusé d’avoir tenté d’interférer dans les résultats de l’élection de 2020, remportée par le démocrate Joe Biden.

Par six voix contre trois, celles des six juges conservateurs contre les trois progressistes, la Cour considère que “le président ne bénéficie d’aucune immunité pour ses actes officieux” mais qu’il « a droit à au moins une présomption d’immunité pour ses actes officiels »rappelant qu’il s’agit de la première affaire pénale dans l’histoire américaine impliquant un ancien président pour des actes commis alors qu’il était en fonction.

Une décision, synonyme de gain de temps, que Donald Trump a salué sur son réseau Truth Social comme une « Grande victoire pour notre démocratie et notre Constitution, je suis fier d’être Américain ! ». Le Républicain « pense qu’il est au-dessus des lois »a répondu l’équipe de campagne de Joe Biden, estimant que la décision “ne change pas les faits (…) : Donald Trump a craqué après avoir perdu les élections de 2020 et a encouragé une foule à annuler les résultats d’une élection libre et équitable »selon les propos d’un conseiller de campagne électorale.

Donald Trump essaie de gagner du temps

En décidant le 28 février de se saisir de cette question, puis en programmant les débats près de trois mois plus tard, la plus haute juridiction des Etats-Unis avait déjà considérablement reporté le procès fédéral de l’ancien président républicain pour tentative d’inverser illégalement les résultats de l’élection de 2020. .

Au cours des débats, les juges se sont montrés globalement sceptiques quant à l’immunité absolue revendiquée par Donald Trump. Plusieurs juges ont toutefois insisté sur les répercussions à long terme de leur décision. « Nous écrivons une règle pour la postérité »Neil Gorsuch a observé, faisant référence au caractère inédit de la question. “Cette affaire a d’énormes implications pour l’avenir (…) du pays “un abondé Brett Kavanaugh.

Visé par quatre procédures pénales distinctes, Donald Trump fait tout son possible pour être jugé le plus tard possible, au moins après l’élection présidentielle. Il a été reconnu coupable le 30 mai par la justice de New York de « falsification comptable aggravée pour dissimuler un complot visant à pervertir l’élection de 2016 ». Sa sentence sera prononcée le 11 juillet. Mais cette première condamnation pénale, inédite pour un ancien président américain, dans la moins lourde politiquement des quatre procédures, risque aussi d’être la seule avant le vote.

En faisant appel, les avocats de Donald Trump ont réussi à reporter jusqu’à nouvel ordre d’autres procès, au niveau fédéral pour rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche et devant les tribunaux de l’État clé de Géorgie pour ingérence électorale en 2020.

S’il était réélu, Donald Trump pourrait, une fois investi en janvier 2025, ordonner la fin des poursuites fédérales à son encontre.

Écouter aussi Condamnation de Donald Trump : les conséquences d’une décision de justice historique

Le Monde avec l’AFP

Réutiliser ce contenu
 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le Canadien | Demidov et Koivu absents du camp de développement – ​​.
NEXT Des centaines de personnes infectées par le norovirus dans la région du lac de Garde