Denis Shapovalov avait-il hâte de célébrer la fête du Canada ? L’Ontarien n’a pas perdu de temps pour atteindre le deuxième tour à Wimbledon lundi, renversant le 19e tête de série, le Chilien Nicolas Jarry.
« Shapo » s’est imposé 6-1, 7-5 et 6-4 en 1 heure 54 minutes, dans une performance qui n’est pas sans rappeler certains de ses exploits passés sur ce célèbre gazon, où il avait notamment atteint la demi-finale il y a trois ans.
Car malgré ses origines latines, Jarry n’est pas seulement un les aficionados argile.
Joueur doté d’une grande puissance – un atout majeur sur gazon –, le récent finaliste à Rome a atteint le troisième tour au All England Club l’an dernier, où il a été battu par le futur champion, l’Espagnol Carlos Alcaraz.
En plein contrôle
Mais Shapovalov sait aussi le faire sur la scène la plus célèbre du tennis. Surtout lorsque le joueur de 25 ans maîtrise ces émotions qui lui jouent parfois des tours.
Et il l’a bien fait, lundi, dans ce match chirurgical où le classement – le Canadien, qui a vu sa chute sur blessure, est actuellement 121e – semblait parfois inversée.
« Shapo » affrontera désormais le vainqueur de la confrontation entre l’Allemand Daniel Altmaier, 80etet le britannique Arthur Fery, 247et.
Plus de détails à venir.
