après l’accord des partis néerlandophones, le PS désormais seul contre tout le monde

après l’accord des partis néerlandophones, le PS désormais seul contre tout le monde
après l’accord des partis néerlandophones, le PS désormais seul contre tout le monde

Les socialistes s’appuient sur le fait que la proposition néerlandophone «ne tombe pas sous le coup de la loi spéciale sur les institutions bruxelloises puisqu’elle requiert l’accord des partis francophones pour la création d’un poste de commissaire du gouvernement chargé du Budget.»

Le député fédéral Ridouane Chahid (PS) adopte un ton plus décidé. “Les quatre partis se sont mis d’accord contre les francophones”Je l’ai déclaré à La Libre. “Groen a traîné pendant des mois et a tourné en rond pour finalement devenir la courroie de transmission du séparatisme.» Aujourd’hui comme hier seul contre tout le monde, le PS refuse toujours de discuter avec la N-VA. “Les socialistes bloquent de toutes leurs forces les négociations alors que nous avons exploré tous les scénarios possibles, seul celui à quatre avec la N-VA tient la route.»déplore une Source néerlandophone. “Ils sont désormais seuls, contre tout le monde.

« Le PS ne veut pas gouverner Bruxelles avec la N-VA » : malgré une avancée dans la négociation, les partis cherchent toujours une coalition gagnante

Alors, que peut faire David Leisterh maintenant ? Déjà, il prêtera serment comme maire de Watermael-Boitsfort ce vendredi matin, laissant ainsi aux différents partis le week-end le temps de calmer un peu le jeu. Il pourrait alors convoquer tous les partis francophones et néerlandophones, poussant ainsi les socialistes dans leurs retranchements. Rien n’est encore décidé du côté du MR.

Ce matin (jeudi, NDLR) j’ai réuni les partenaires francophones et la formatrice néerlandophone venue présenter sa coalition comprenant Groen, Vooruit, le VLD et la N-VA.» a assuré le libéral ce jeudi, faisant alors pression sur le PS. “J’ai dû constater un blocage autour de la table pour passer à une phase d’entraînement à sept partis. Je poursuivrai, en étroite collaboration avec le formateur néerlandophone, les consultations. J’invite tous les partenaires à faire preuve de responsabilité face à l’ampleur de la crise politique, institutionnelle et budgétaire à Bruxelles. Les urgences pour les Bruxellois doivent être traitées sans plus attendre.»

La balle est désormais dans le camp du PS. Dont la posture inflexible pourrait ne pas durer indéfiniment.

 
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