La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a présenté mercredi le plan de la prochaine étape du réaménagement de la rue Sainte-Catherine Ouest, entre les rues Peel et Saint-Marc. Deux sections de cette rue seront piétonnes.
Les travaux devraient démarrer à l’été 2025.
La Ville de Montréal a expliqué que comme elle doit remplacer infrastructures souterraines obsolètes, datant de la fin du 19e siècle
elle a saisi l’opportunité de réaménager cette zone du centre-ville.
Dans la foulée, Montréal planifie l’aménagement de deux places publiques, nommées McGill et Concordia, juste dans la rue.
L’un sera situé entre le boulevard Robert-Bourassa et la rue Mansfield et l’autre, entre les rues Bishop et Guy.
La Ville de Montréal précise qu’elle vise à maximiser l’attractivité et le potentiel de rétention de cette artère commerciale
.
Ce projet s’inspire d’études qui ont démontré qu’en présence d’une artère commerciale située en centre-ville, la majorité des revenus proviennent d’une clientèle qui voyage activement.
De plus, les autorités municipales indiquent que pour minimiser les effets des travaux, elles mettront en place plusieurs mesures d’atténuation, avec une enveloppe de 700 000 $ seulement pour l’année 2025.
La Ville de Montréal souligne queune aide financière appropriée sera disponible
et précise qu’il y a deux programmes existants
OMS offrir des subventions maximales allant jusqu’à 45 000 $.
Colère d’une organisation du centre-ville
L’annonce de ce nouveau développement ne fait pas que des heureux. La Corporation de développement commercial (SDC) du centre-ville de Montréal, qui représente 5 000 entreprises, affirme n’avoir pas été consultée pour ce projet d’envergure.
Une section de la rue Sainte-Catherine Ouest à Montréal
Photo : Radio-Canada
Le directeur général de l’organisme, Glenn Castanheira, a demandé que le projet soit reporté après les élections municipales.
Il juge queil y a une rupture de confiance importante entre le milieu des affaires du centre-ville de Montréal et l’administration Plante
.
De son côté, Valérie Plante a assuré que la Ville de Montréal parle de ce projet pendant deux ans
y compris associations professionnelles
.
Nous essayons de travailler avec ceux qui les représentent. Nous travaillons avec des associations citoyennes et des universités. Nous essayons de concilier [les intérêts]
elle a expliqué.
Nous avons trouvé le meilleur compromis
a assuré le maire de Montréal.