Après les psychodrames, place à la Commission von der Leyen II, avec un vice-président d’extrême droite

Valérie de Graffenried

Bruxelles

Publié le 27 novembre 2024 à 13h16 / Modifié le 27 novembre 2024 à 13h23

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Après le vote du Parlement européen, la nouvelle Commission entrera en fonction le 1er décembre.
Tous les commissaires désignés par Ursula von der Leyen ont franchi la rampe.
Mais les négociations ont été difficiles, notamment concernant Raffaele Fitto, de Fratelli d’Italia.
La nouvelle Commission travaillera au milieu de turbulences politiques.

Après une série d’effusions de sang, de marchandages effrénés et de psychodrames, la toute nouvelle Commission européenne peut enfin commencer ses travaux le 1er décembre. Mercredi, le Parlement européen en séance plénière à Strasbourg a formellement validé, par 370 contre 282 et 36 abstentions, l’ensemble de la Commission composée de 26 commissaires dont six vice-présidents – l’Estonienne Kaja Kallas, l’Italien Raffaele Fitto, la Roumaine Roxana Mînzatu. , le Français Stéphane Séjourné, l’Espagnole Teresa Ribera et la Finlandaise Henna Virkkunen -, ainsi que la présidente Ursula von der Leyen.

Un accord entre le Parti populaire européen (PPE) de centre droit, les Socialistes & Démocrates (S&D, centre gauche) et le groupe libéral Renew Europe, scellé dans la douleur, a permis de lever les derniers obstacles le 20 novembre. C’est la première fois depuis 1999 qu’aucune candidature n’est invalidée. En 2019, trois commissaires désignés ont été limogés.