– Nous avons goûté à « La faim d’histoire »
Aïtor Alfonso et Jul étaient à Lausanne pour raconter l’histoire de la gastronomie, en mots, en dessins et en plats.
Publié aujourd’hui à 10h30
Aïtor Alfonso et Jul profitent de leur livre au Café Saint-Pierre.
Matilde Croxatto – Lausanne à Table
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Si vous n’avez pas encore lu « La faim d’histoire »cours et récupère-le L’innatendu! Mercredi, la petite librairie de BD accueillait ses auteurs – le dessinateur Jul et le critique gastronomique Aïtor Alfonso, alias Sauce Gribiche sur Instagram – pour une séance de dédicaces. Ce soir-là, le duo parisien était ensuite au Café Saint-Pierre pour proposer des dégustations de leur livre de recettes. Quatre plats concoctés par le chef Guillaume Raineix ont été inspirés par l’ouvrage, qui raconte la grande histoire de la gastronomie en dessins et textes drôles et savants.
« Bonsoir ! »
En entrée, un nigiri au saumon gravlax évoquait le chapitre « Soirée saké ! », un des sous-titres potaches concoctés par les auteurs (qui prévoient déjà un 2et opus, tandis qu’ils se moquent des titres des chapitres). L’occasion pour Aitor Alfonso d’apprendre au public que le riz vinaigré était à l’origine un moyen de conservation, jeté par les Japonais qui ne mangeaient que du poisson. « Ils ont fini par manger l’emballage », résume-t-il.
La propreté suisse remonte donc à plusieurs milliers d’années, selon Jul.
Matilde Croxatto – Lausanne à Table
L’entrée « Terminez votre ascète ! » était forcément végétarien, aux épices garam masala, pour évoquer Gandhi et rappeler que « manger est politique » et que son régime non-violent a posé les bases du véganisme.
En plat principal, « La Guerre du Pot-au-Feu » nous ramène au temps de l’homme de Cro-Magnon et de la découverte de la poterie, « aussi importante que celle du feu ». « C’est grâce à la poterie que nous avons pu cuire la viande et la rendre plus digeste et riche en nutriments. Avant cela, la graisse ne se trouvait que dans la moelle des os. »
La guerre du pot-au-feu : maigre d’élevage corse, parfait de bœuf, seiche blanche, œufs de hareng fumés, petits pois et carottes vertes, une recette du chef Guillaume Raineix.
Matilde Croxatto – Lausanne à Table
Le dessert de frangipane et crème fouettée au mascarpone évoquait « Catering de Medici », la célèbre reine gourmande qui aurait fait manger des légumes à la cour. Un événement unique signé Lausanne à Table et BDFIL.
Jul a esquissé les chapitres pendant qu’Aïtor Alfonso les racontait, tous deux proposant des digressions très libres.
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