Lundi 25 novembre 2024 à 10h48
Le Caire – Les travaux de la sixième édition du forum d’affaires égypto-marocain ont débuté samedi au Caire, sur le thème “Vers un partenariat arabo-africain”, avec la participation des acteurs économiques des deux pays.
Le forum, qui a été marqué par la présence de l’ambassadeur du Maroc au Caire, représentant permanent du Royaume auprès de la Ligue des États arabes, Mohamed Ait Ouali, ainsi que du vice-ministre des Affaires étrangères et ancien ambassadeur d’Egypte au Maroc, Achraf. Ibrahim, ainsi que des représentants des Chambres de Commerce, d’Industrie et des Services, des Chambres de l’Artisanat du Maroc, ainsi que des promoteurs immobiliers, des investisseurs et des hommes d’affaires des deux pays, ambitionnent d’ouvrir de nouvelles perspectives aux investisseurs marocains et égyptiens pour se positionner. et renforcer leur leur présence en Afrique.
Le forum constitue également une opportunité de dialogue et d’ouverture sur les domaines de coopération et d’attraction des investisseurs, à travers la présentation du patrimoine marocain et de ses opportunités d’investissement, ainsi que la mise en valeur du rôle des institutions bancaires et financières dans le développement et la facilitation des échanges commerciaux et financiers. opérations d’investissement.
Dans un discours prononcé à cette occasion, M. Ait Ouali a souligné que le Maroc a réalisé au cours des 25 dernières années, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, un bond qualitatif significatif dans divers secteurs, notamment économique et de développement humain qui le Royaume occupe désormais une place importante aux niveaux régional, continental et mondial.
Le diplomate, qui a souligné l’importance de la complémentarité entre le Maroc et l’Egypte dans tous les domaines, d’autant plus que les deux pays représentent des portes d’entrée essentielles vers l’Afrique, a noté que les deux pays peuvent servir de modèle pour les relations interarabes, ajoutant que ces relations connaissent développement concret sous la direction avisée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du Président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi.
De son côté, Samira Achiri, présidente de la Fondation marocaine pour le développement de l’enfance en Egypte, organisatrice de l’événement, a souligné la forte volonté de renforcer les liens entre le Maroc et l’Egypte dans tous les secteurs, soulignant que les deux pays entretiennent des relations historiques étroites.
De son côté, le président du conseil d’administration du « Complexe Omal Misr », Haitham Hussein, a souligné que cette rencontre reflète une vision profonde et stratégique pour construire un avenir commun entre l’Egypte et le Maroc, affirmant que les deux pays, en tant que centrale États du monde arabe, peuvent constituer un modèle de véritable intégration dans les domaines économique, culturel et politique.
Il a souligné que le Maroc, de par sa position géographique de porte d’entrée vers l’Afrique et l’Europe, et l’Egypte, de par sa situation centrale au cœur du monde arabe et de porte d’entrée vers le Moyen-Orient, ont tous les atouts pour s’implanter. en tant que moteurs du développement régional et arabe.
En marge de cette réunion, un protocole de coopération a été signé entre l’Union « Complexe Omal Misr » et l’Union des Entrepreneurs de l’Automobile du Maroc, visant principalement à développer les compétences des auto-entrepreneurs à travers l’organisation de formations spécialisées et l’accompagnement des entrepreneurs en élaborer des plans d’action et des études de faisabilité pour leurs projets.
Le programme de l’événement comprend des rencontres sur « les investissements et opportunités économiques maroco-égyptiennes », « l’entrepreneuriat, vision 2030 au niveau arabe et africain », « vers une économie verte et une transition énergétique pour le développement durable » et « les femmes et l’entrepreneuriat… transformation et autonomisation”.
La rencontre, qui comprenait la projection d’une vidéo sur le processus de développement au Maroc, a rendu hommage aux différents acteurs économiques des deux pays.