Les séries policières ont (encore) la cote

Les séries policières ont (encore) la cote
Les séries policières ont (encore) la cote

Si vous êtes aficionados des séries policières, vous n’aurez pas manqué ça : ce genre est populaire. Ces derniers mois, sur la RTS, on a vu fleurir toute une série de nouveautés de ce genre, de « The Tower » à « Will Trent », en passant par « The Irrational » (actuellement diffusé le jeudi soir). Et dès le 5 juillet, « Chicago Police » prendra ses quartiers sur la chaîne francophone avec la diffusion de la nouvelle saison 11.

«Les séries policières, notamment françaises ces dernières années, réalisent de bonnes audiences en Suisse romande, avec des parts de marché supérieures à 20%. Ce sont des séries qui s’adressent à tous les âges», confirme Catherine Saidah, responsable des relations médias à la RTS.

Du côté des plateformes de streaming, la saison 4 de « True Detective » a été un succès d’audience sur Prime Video, réalisant le meilleur résultat de la série depuis son lancement en 2014, selon HBO. Chez Netflix, dans le top 10 des séries les plus vues jusqu’à présent, on retrouve “The Night Agent” (92 millions de vues) et “Lupin”, partie 1 (99 millions) et 2 (68 millions).

Cet engouement ne surprend guère Nicolas Dufour, journaliste au « Temps ». « Ce genre s’avère être, de loin, le plus exportable », explique ce spécialiste des séries télévisées. Le principe du crime et de l’enquête est peut-être le seul qui fonctionne partout, contrairement à la comédie, par exemple, qui fonctionne très mal dans d’autres cultures, à quelques rares exceptions près. Mais le triomphe du policier est mondial, il écrase aussi un peu tout en littérature.

Sur TF1, les meilleures audiences dans la catégorie fiction pour l’ensemble de l’année 2023 sont celles de “HPI”. Sur la deuxième marche, on retrouve « Panda », avec Julien Doré, et sur la troisième, l’ultime saison de « Balthazar ». Toutes des séries policières, mais avec de l’humour en plus.

C’est qu’il n’existe pas une mais plusieurs séries policières. « Dans ce genre, il y a des sous-genres, explique Eva Balibrea, responsable du département acquisitions de programmes Fiction à la RTS. « HPI » est adapté aux heures de grande écoute, qui doivent plaire à tous les âges et à tous les goûts. “True Detective”, plus sombre, convient mieux à la deuxième partie de soirée.

« Le policier est malléable, précise Nicolas Dufour. Nous pouvons en faire des épisodes autonomes, ce qui est très pratique à visionner, ou des épisodes autonomes avec des arcs s’étalant sur plusieurs épisodes, ou encore des mini-séries policières en série sur six ou huit épisodes. L’avantage de ce genre est la multitude de possibilités qu’il offre.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le bureau du CICR touché par des tirs de « gros calibre »
NEXT Ligne CFF entre Riddes et Ardon rétablie après des inondations, quatre disparus dans les Grisons – rts.ch – .