La disponibilité limitée du médicament contre le diabète et populaire perte de poids Ozempic continue. L’AFMPS indique que le médicament devrait rester en pénurie jusqu’à fin février 2025.
La demande pour Ozempic a explosé en 2023 car il fonctionne également comme moyen de perte de poids chez les non diabétiques. Le fabricant Novo Nordisk ne peut pas répondre à la demande. Le ministre de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, a même dû intervenir : médecins et pharmaciens doivent le réserver aux patients atteints de diabète de type 2 ou ayant un IMC trop élevé.
Cette disponibilité limitée semble perdurer. Cela ne concerne pas seulement Ozempic, mais tous les analogues du GLP1, selon les dernières informations. Ce sont des médicaments similaires à Ozempic. L’un de ces médicaments – Bydureon – quittera également le marché à la fin de cette année.
Sur le site de l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS), Ozempic figure toujours sur la liste des médicaments dont la non-disponibilité est qualifiée de « critique ». Cela signifie qu’il n’existe aucune alternative disponible.
Aujourd’hui, 34 références figurent encore sur cette liste de médicaments en critique indisponible. Leur disponibilité est soit limitée, soit commercialement interrompue, soit temporairement indisponible. Outre Ozempic, certains antidépresseurs (Redomex et Nortrilen) y figurent encore, ainsi que certains thrombolytiques. Fin 2021, la pénurie s’est accentuée et l’AFMPS a dû contrôler sa distribution via des quotas.
En 2023, il y a eu 3.596 déclarations d’indisponibilité temporaire de médicaments, dont 1,14% jugées critiques, selon le rapport annuel de l’AFMPS. «En pourcentage, ce n’est pas beaucoup, mais chaque médicament indisponible est un médicament de trop», explique la porte-parole Ann Eeckhout.
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