« Les Diables humiliés »titrent nos confrères de Sudinfo, affirmant qu’ils «touché le fond. » “La Belgique se perdait dans le brouillard de Budapest. Pour finir par perdre la boussole et le contrôle total d’un match pourtant bien engagé.poursuivent les journaux du groupe Rossel.
« Le fond n’était pas encore atteint. Face à Israël, les Diables Rouges ont encore une fois livré une prestation décevante. Une fois de plus, la prestation a été particulièrement fade face à l’équipe la plus faible du groupe »a commenté Sporza qui préfère encore voir le verre à moitié plein, «La Belgique ne sera pas reléguée directement de la première division de la Ligue des Nations et disputera les barrages pour le maintien en mars.» Nous voilà…
Agacé, un Diable Rouge s’en prend aux journalistes après la défaite face à Israël
« Les Diables Rouges ont encore perdu la face »souligne le Nieuwsblad qui a également réussi à trouver quelques excuses à Domenico Tedesco après cette nouvelle désillusion : «Avec cinq abandons de dernière minute, un onze plutôt expérimental a démarré.» Le journal pose néanmoins la question sur les Diables qui ont déclaré forfait pour ce rassemblement : «Les joueurs qui ne sont pas venus ont dû ressentir quelque chose. On aimerait encore savoir lesquels de ces Diables ne seront pas en action avec leur club le week-end prochain. Jouer pour l’équipe nationale ne semble plus amusant. Cela ressemble de plus en plus au chaos.
La Société des Nations, un échec sur tous les fronts
Au-delà de cette dernière défaite de l’année 2024, la presse belge dresse un bilan catastrophique de cette campagne de Ligue des Nations. “Les Diables étaient une abomination de septembre à novembre.Ce sont les dernières nouvelles.
Le Nieuwsblad remonte un peu plus loin dans le temps : «Lors des 10 derniers matches, les Belges n’ont gagné que contre la Roumanie et Israël. Aujourd’hui, ils perdent également face à des pays de second rang. Les choses continuent de se détériorer.
La crise est profonde : les Diables Rouges, désespérés, perdent face à Israël mais restent barragistes (1-0)
« D’accord, cela comprend trois matches contre la France et deux contre l’Italie, mais aussi contre l’Ukraine et Israël. Une seule victoire en huit matches internationaux est tout simplement lamentable. Et odieux.souligne HLN qui estime également que toute l’année 2024 a été un échec : «L’Euro a été une désillusion, la campagne de la Ligue des Nations un véritable échec. 4 sur 18. Dont quatre défaites.
De son côté, Sudinfo tire le bilan de ces échecs successifs : «Le déclin annoncé est bel et bien en marche. Reste à prier les mains jointes pour que les plus âgés ne se décident pas finalement à abandonner d’ici la Coupe du monde 2026.»
Avec ou sans Tedesco en 2025 ?
Evidemment, lorsque les résultats ne suivent pas, c’est très souvent le sélectionneur qui en souffre. Domenico Tedesco ne déroge pas à la règle et les critiques pleuvent depuis plusieurs mois. Ces derniers jours, le nouveau PDG Peter Willems, ainsi que certains joueurs comme Youri Tielemans, ont néanmoins continué à défendre leur entraîneur.
Mais la presse belge ne peut s’empêcher de poser la question : «Domenico Tedesco est-il toujours l’homme de la situation ?
“La pression continue d’augmenter sur les épaules de Tedesco après la nouvelle défaite : cela ne peut pas continuer”écrit le Latest News.
Les Diables Rouges et Tedesco ont fait mal à voir
« La dynamique se confirme au fil des matches : quelque chose est cassé depuis le début de l’Euro et le sélectionneur semble incapable d’arrêter la machine. Il a conclu sa conférence de presse d’après-match par un « on sera là en mars », on est en droit de se demander s’il en aura l’occasion. Si la réponse est affirmative, il lui faudra trouver une recette magique pour inverser la tendance. »analyse ainsi la RTBF qui se pose une autre question existentielle : «Les patrons Kevin De Bruyne et Romelu Lukaku seront-ils présents au prochain rassemblement ?
Pour les journaux du groupe Rossel, «La réunion de débriefing prévue dans les jours qui suivront la fin du rassemblement au centre national de Tubize, risque de prendre une tournure plus tendue que prévu pour le sélectionneur fédéral, désormais sur le terrain.estimant que ce sera nécessaire pour le coach »des arguments solides pour convaincre sa hiérarchie qu’il est capable de retrouver la dynamique de son début de mandat.
De leur côté, les journaux néerlandophones espèrent que le nouveau directeur technique de la fédération Vincent Mannaert sera l’homme de la situation »sortir les Diables Rouges du marasme. L’ancien Brugeois aura en tout cas du pain sur la planche.