Alors que ce mardi 19 novembre marque le millième jour de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Volodymyr Zelenskyj s’est exprimé devant le Parlement européen pour demander davantage d’aide pour mettre fin à la guerre.
“Nous devons faire tout notre possible pour mettre fin à cette guerre.” Invité à s’exprimer devant le Parlement européen ce mardi 19 novembre, au millième jour de l’invasion russe, Volodymyr Zelenskyj a exhorté les Européens à poursuivre leur engagement aux côtés de son pays face à un Vladimir Poutine toujours déterminé.
Dans un discours qui a duré une dizaine de minutes, le président ukrainien « pousse la Russie vers la paix, et seulement la paix ». Selon lui, le président russe ne mettra pas fin à la guerre seul.
“Poutine est concentré sur la victoire de cette guerre qu’il n’arrêtera pas seul”, a-t-il déclaré lors d’une vidéoconférence.
D’où la nécessité, selon lui, « d’entamer des négociations sérieuses » avec la Russie, de sanctionner fermement « chaque coup ou menace » de l’armée russe contre la population ukrainienne, ainsi que de continuer à réduire la capacité de Moscou à financer la guerre par le biais de vente de pétrole, qui selon lui maintient en vie le régime de Vladimir Poutine.
« Poutine reste plus petit que les États-Unis d’Europe. Je vous exhorte à ne pas l’oublier et à ne pas oublier tout ce que l’Europe est capable de faire », a-t-il poursuivi.
« N’ayez pas peur d’en faire encore plus »
Selon lui, la Russie n’aura « aucune réelle motivation pour engager des négociations significatives sans tirer sur ses dépôts de munitions sur le territoire russe (…), sans la destruction des bases aériennes russes, sans perte de ses capacités de production de munitions. missiles et drones et sans que ses avoirs soient confisqués.
Lors de ce discours, Volodymyr Zelenskyj a exprimé à plusieurs reprises ses remerciements aux nations européennes qui soutiennent l’Ukraine depuis le début du conflit.
« Il y a deux ans, nous avons proposé une solution pacifique, et je suis reconnaissant envers l’Europe, vous avez été parmi les premiers à soutenir cette formule. Le seul qui s’y oppose est celui qui a déclenché cette guerre : la Russie est là.
“Ensemble, nous avons accompli beaucoup de choses, mais nous ne devons pas avoir peur d’en faire encore plus”, a-t-il conclu.
Elisa Fernández, avec l’AFP