Ingérence étrangère | Pas besoin d’élargir le champ de l’enquête, juge la commission

Ingérence étrangère | Pas besoin d’élargir le champ de l’enquête, juge la commission
Ingérence étrangère | Pas besoin d’élargir le champ de l’enquête, juge la commission

(Ottawa) La commission d’enquête sur les ingérences estime que son mandat n’a pas besoin d’être élargi pour qu’elle puisse examiner les allégations selon lesquelles « certains parlementaires » auraient, « sciemment ou par ignorance volontaire », participé à des manœuvres perturbatrices d’États étrangers.

“La Commission abordera ces questions dans le cadre qu’elle a déjà établi pour remplir son mandat et conformément aux règles et principes applicables à toute commission d’enquête indépendante”, indique-t-on dans un avis publié lundi.

Des « passages » du rapport de la Commission des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement (CPSNR), publiés dans une version expurgée au début du mois, « ont soulevé des inquiétudes et provoqué de vifs échanges entre parlementaires et dans les médias », note le équipe de la juge Marie-Josée Hogue, qui préside l’enquête publique.

Le groupe de sénateurs et de députés a écrit avoir “vu des informations inquiétantes selon lesquelles certains parlementaires seraient, selon les services de renseignement, des participants à moitié volontaires ou volontaires aux efforts d’États étrangers pour s’ingérer dans la politique du pays”.

Le CPSNR a donné comme exemple d’actes présumés celui de « l’acceptation, sciemment ou par ignorance délibérée, de fonds ou d’avantages de missions étrangères ou de leurs agents qui sont passés entre plusieurs mains ou sont déguisés d’une autre manière pour en dissimuler la source ».

L’équipe du commissaire Hogue précise qu’elle a accès aux mêmes documents confidentiels — dans leur forme non expurgée de renseignements relatifs à la sécurité nationale — que le CPSNR a analysés pour en tirer des conclusions.

«Il a également accès aux documents que le Bureau de surveillance des renseignements et de la sécurité nationale a consultés dans le cadre de son récent examen de la production et de la diffusion, au sein du gouvernement du Canada, de renseignements concernant l’ingérence étrangère exercée lors des deux dernières élections fédérales canadiennes», précise-t-on. ajouter.

La commission Hogue affirme que « l’examen » des allégations concernant « certains parlementaires » sera inclus dans la partie de son mandat qu’elle s’efforce de compléter et qui vise à « examiner et évaluer la capacité des ministères, des agences, des structures institutionnelles et fédérales ». des processus de gouvernance pour permettre au gouvernement canadien de détecter, prévenir et contrer toute forme d’ingérence étrangère visant directement ou indirectement les processus démocratiques du Canada.

La semaine dernière, une motion du Bloc visant à élargir la portée de l’enquête publique a été adoptée à la quasi-unanimité aux Communes. La motion approuvée voulait que la Chambre demande une révision du mandat de la commission présidée par la juge Marie-Josée Hogue pour « lui permettre d’enquêter sur les institutions démocratiques fédérales du Canada, y compris les parlementaires de la Chambre des communes élus lors du 43e et 44e les législatures ainsi que les parlementaires siégeant au Sénat.

 
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