Les Belges en croisent de moins en moins sur la route des vacances et c’est de très mauvais augure… – .

Les Belges en croisent de moins en moins sur la route des vacances et c’est de très mauvais augure… – .
Les Belges en croisent de moins en moins sur la route des vacances et c’est de très mauvais augure… – .

Il y a quelques années, lorsque l’on prenait la route pour les vacances, il n’était pas surprenant de devoir s’arrêter, parfois fréquemment, sur une aire d’autoroute pour essuyer le pare-brise avec un chiffon. de la voiture, criblée d’impacts d’insectes heurtés pendant le trajet.

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Si de nombreuses générations se souviennent encore de ces épisodes comme d’une partie intégrante du voyage, les choses semblent avoir changé aujourd’hui. En effet, de nombreux voyageurs gardent un pare-brise impeccable durant leur trajet, sans traces d’insectes. Une aubaine pour les conducteurs ? En réalité, cette apparente propreté est synonyme de mauvais présage.


En effet, comme de nombreux conducteurs l’ont remarqué, de moins en moins d’insectes semblent se retrouver sur les pare-brise des voitures. Loin d’être anodin, ce constat reflète une tendance générale inquiétante : la population d’insectes diminue d’année en année.

Syndrome du pare-brise

Les chercheurs et entomologistes qui étudient la question ont même donné un nom à ce phénomène : le syndrome du pare-brise, une mesure qui peut paraître aléatoire à première vue, mais qui illustre en réalité parfaitement la présence (et donc la réduction) des insectes. dans nos écosystèmes.

Pour tenter de comprendre l’ampleur du phénomène, plusieurs études ont été lancées au fil des années. Au Royaume-Uni par exemple, un projet participatif pour le moins insolite a vu le jour.

78% !

Baptisée « Bugs Matter », cette étude vise à quantifier le déclin des populations d’insectes en impliquant des volontaires intéressés. Le principe est simple : des grilles sont distribuées aux participants, qui l’installent ensuite sur la plaque d’immatriculation de leur véhicule. Au cours de leurs déplacements, les impacts des insectes sont enregistrés, puis comparés aux années précédentes.

L’efficacité de cette étude a permis, en quelques années, de déterminer précisément la réduction des populations d’insectes. Ainsi, il apparaît qu’entre 2004 et 2023, la présence d’insectes a diminué de… 78 % au Royaume-Uni. Un chiffre qui impressionne autant qu’il inquiète.

Plusieurs facteurs ont été avancés pour expliquer ce phénomène : le changement climatique, mais aussi l’utilisation de pesticides, ainsi que la perte de nombreux habitats pour les insectes. Et comme le soulignent les experts, cette réduction pose déjà plusieurs gros problèmes, tant au niveau de nos écosystèmes que pour la chaîne alimentaire.

 
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