les tops et les flops d’Espagne – Croatie

Les sommets

Cristiano Ronaldo, Michel Platini et… Alvaro Morata. En ouvrant le score lors de cette rencontre, l’attaquant espagnol est devenu le troisième meilleur buteur de l’histoire de l’Euro. Avec sept buts, le joueur de l’Atlético de Madrid revient au niveau d’Alan Shearer et d’Antoine Griezmann. Il lui faudra ajouter deux unités à son total pour égaler le légendaire numéro 10 des Bleus. Mais pour cela, il devra se remettre rapidement d’une blessure qui l’a contraint à quitter le terrain assez tôt (67e).

Ronaldo apparaît hors de portée, avec 14 pions marqués. Rappelons toutefois que le quintuple Ballon d’Or s’apprête à disputer une sixième compétition continentale majeure (25 matches au total), alors que Platini avait inscrit l’intégralité de ses 9 buts lors d’une seule édition, en 1984.

Yamal, 16 ans et déjà le présent

Avant même de toucher son premier ballon, Lamine Yamal a réalisé un exploit. Celle de devenir, à 16 ans et 338 jours, le plus jeune joueur de l’histoire à disputer un match de l’Euro. Et celui qui est déjà titulaire indiscutable au Barça a rappelé qu’il ne connaît pas la pression. Le gaucher a fait passer de mauvais moments à Joško Gvardiol, grâce à ses dribbles déroutants et sa gestuelle très particulière.

Il a surtout présenté sa patte gauche au grand public, avec un ballon lâché à Dani Carvajal sur le troisième but espagnol (45e+2). Sans une parade extraordinaire de Dominik Livakovic, il aurait même inscrit son premier but dans une compétition majeure (52e). L’avenir de la Roja, c’est lui. Le présent aussi.

Faut-il s’inquiéter pour les Bleus infirmes ?

Les supporters du PSG qui ont suivi ce Espagne – Croatie ont dû se frotter les yeux plus d’une fois. Car le très tendre Fabian Ruiz du club de la capitale a laissé sa place à un milieu de terrain plein de personnalité avec le maillot de la Roja. Passeur décisif sur l’ouverture du score d’Alvaro Morata (29e), l’ancien Napolitain a inscrit ce qui restera certainement comme l’un des buts du tournoi trois minutes plus tard (32e).

A l’issue d’une action qu’il avait initiée avec un changement d’aile bien senti, Ruiz enchaîne un crochet gauche, un crochet droit, et une frappe croisée du gauche imparable. Un but très très classe, qui rappelle pourquoi Paris a déboursé 22 millions d’euros pour le chiper à Naples il y a deux ans.

Fabian Ruiz (Espagne) célèbre son but contre la Croatie, samedi 15 juin. / Euro 2024

Crédit : Getty Images

Les flops

C’était l’une des affiches les plus attendues de la première journée de la phase de poules. Parce que l’Espagne avait montré de nets progrès ces derniers mois, et parce que la Croatie, qui avait pris place sur le podium lors des deux dernières Coupes du monde, semblait en mesure de poursuivre sur sa lancée. Au final, il n’y a pas eu de véritable match, la Roja étant supérieure aux coéquipiers de Luka Modric. En première mi-temps comme en seconde, on a même eu quelques longueurs.

Kovacic (30 ans), Brozovic (31 ans), Modric (38 ans). Ce trio de milieu de terrain croate est encore inarrêtable en 2024. Mais s’il est censé représenter la plus grande force des Vatreni, il n’a pas pesé sur les débats de samedi. Comme un symbole, le Madrilène et le Citizen sont sortis au même moment, après seulement 65 minutes de jeu, alors que leur équipe « poussait » pour revenir au score.

Ivan Perisic (35 ans), 14 matches en club cette saison après une rupture des ligaments croisés, est entré en jeu sans peser. La Croatie va devoir trouver des moyens supplémentaires pour ses dirigeants encore indispensables, mais qui ne peuvent plus tout prendre en main.

Luka Modric et Marcelo Brozovic lors Espagne – Croatie

Crédit : Getty Images

Pongracic – Sutalo : ils ont pris l’eau

Sur le papier, ils apparaissaient comme les points faibles d’un onze croate par ailleurs très fort. En réalité, Marin Pongracic et Josip Sutalo, les deux hommes qui composaient la charnière, n’ont pas donné une autre impression. Moins expérimentés et peu habitués à jouer à un tel niveau, les joueurs de Lecce et de l’Ajax se sont montrés trop naïfs au milieu. D’abord en laissant Morata s’échapper plein axe avec un appel des 40 mètres. Puis en étant spectateurs du petit festival Ruiz. Oublier enfin Dani Carvajal sur un centre de Lamine Yamal. Aie.

 
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