L’EDITORIAL DU FIGARO – Les certitudes de ceux qui discréditent la valeur du travail, dénoncent le profit et comparent les baisses d’impôts à des « cadeaux aux patrons » ne résistent pas à la réalité : les entreprises sont des organismes vivants, et donc mortels.
Attention, alerte météo sur l’économie ! Tensions géopolitiques, instabilité politique, ralentissement de l’activité… Quel que soit le regard que l’on porte sur les choses, la situation se dégrade à une vitesse inquiétante. Et cela commence à produire des effets très concrets : les entreprises rencontrent des problèmes de compétitivité croissants, courent après la trésorerie, gèlent leurs investissements, arrêtent de recruter. En bout de chaîne, le chômage, que l’on croyait derrière nous, a repris sa courbe ascendante. Avec le retour des licenciements massifs, nous mesurerons – malheureusement tardivement – la valeur des succès de ces dernières années sur le front de l’emploi. Surtout, combien il était irresponsable de relativiser ces progrès en les tenant pour acquis, au point de remettre en question les bienfaits de la semaine de quatre jours. Ceux qui, du matin au soir, discréditent la valeur du travail, dénoncent le profit, assimilent les baisses d’impôts à…
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