Narratif
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En annonçant à lui seul une indexation des retraites sur « la moitié de l’inflation » à partir du 1er janvier, le patron des députés de la Droite Républicaine à l’Assemblée a fait des ravages dans la « base commune » de Michel Barnier.
Ce n’est plus une affaire gagnante, c’est une tournée promotionnelle. Après avoir été invité, lundi soir, au JT de 20 heures de TF1 pour annoncer le compromis trouvé avec le gouvernement pour revaloriser toutes les retraites jusqu’à la moitié de l’inflation au 1er janvier et finaliser « un bouclier anti-inflation » pour les petites retraites le 1er juillet, Laurent Wauquiez en a donné une louche ce mardi 12 novembre, lors des questions au gouvernement. Le même joueur joue toujours : le patron du groupe Droit républicain (DR) a également demandé, dans l’hémicycle, un « clause de réunion » début 2025 sur la taxe sur l’électricité. Ultime petit plaisir, son opération a bouleversé les macronistes, exaspérés de voir LR ainsi choyés par le Premier ministre alors qu’ils s’estiment mal traités dans les laborieuses négociations budgétaires : “Ça ne peut pas être la seule émission de LR” ou « Pourquoi Wauquiez a fait cette annonce ? Il n’est pas ministre de l’Économie. », ont crié les députés Ensemble pour la République (EPR) après avoir vidé leurs sacs dans la matinée en réunion de groupe.
En fait, il n’y avait que