Le Parlement genevois veut abandonner le contrôle des tarifs des transports publics. Et les gens ?

Le Parlement genevois veut abandonner le contrôle des tarifs des transports publics. Et les gens ?
Le Parlement genevois veut abandonner le contrôle des tarifs des transports publics. Et les gens ?

Publié le 12 novembre 2024 à 17h43 / Modifié le 12 novembre 2024 à 17h46

Qui devrait rester responsable de la modification des tarifs des transports publics ? Dans la situation actuelle, chaque adaptation de la grille tarifaire nécessite l’adoption d’une loi par le Parlement, soumise à un référendum facultatif. Toutefois, une majorité de députés a choisi d’abandonner cette compétence et de la transférer à la gestion publique ainsi qu’au Conseil d’État. Un projet de loi en ce sens a été voté en mai 2024, par l’UDC, le PLR, Le Centre, ainsi que Libertés et Justice sociale. Cette modification est également soutenue par le gouvernement. A l’inverse, il est contesté par la gauche, le MCG et les syndicats, qui ont rassemblé près de 8 000 paraphes pour proposer un référendum sur lequel la population se prononcera le 24 novembre.

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