Publié le 10 juin 2024 à 19h04 / Modifié le 10 juin 2024 à 19h05
Le régime au pouvoir en Érythrée ne se distingue pas par son respect des droits humains. Les organisations spécialisées ne cessent de le répéter. Même les hauts fonctionnaires doivent parfois chercher protection à l’étranger : selon NZZ au Sonntagl’ancien consul et chef de la délégation auprès de l’ONU à Genève, Adem Osman, a récemment demandé l’asile en Suisse.
Le Parlement fédéral a néanmoins décidé, poussé par sa majorité bourgeoise, de faire pression pour renvoyer les demandeurs d’asile érythréens déboutés. Ce lundi, et par 120 voix contre 75, le Conseil national a entériné une motion de Petra Gössi (SZ), confirmant le vote du Conseil des Etats. Pour l’ancien président du Parti libéral-radical, les Érythréens qui n’ont pas obtenu l’asile en Suisse doivent être expulsés. Aujourd’hui, cela n’est pas possible : Asmara refuse tout retour forcé. Seuls les licenciements volontaires restent possibles.
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