Emmanuel Macron assume son omniprésence médiatique, dernière tentative de mobilisation de son camp

Emmanuel Macron assume son omniprésence médiatique, dernière tentative de mobilisation de son camp
Emmanuel Macron assume son omniprésence médiatique, dernière tentative de mobilisation de son camp
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Emmanuel Macron lors du JT de 20 heures sur France 2 et TF1, le 6 juin 2024. SÉBASTIEN BOZON / AFP

Les batailles perdues sont celles qui n’ont pas été livrées, disent-ils. Ainsi, à trois jours des élections européennes, Emmanuel Macron jette ses dernières forces pour tenter d’atténuer la défaite annoncée par les sondages et réduire l’écart avec le Rassemblement national (RN), qui est en tête. “Je ne crois pas aux sondages, je crois aux élections” a déclaré le chef de l’Etat, interviewé jeudi 6 juin, lors du JT de 20 heures sur France 2 et TF1.

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Le président de la République, qui s’exprimait depuis les jardins de l’Abbaye aux Hommes de Caen, n’a que faire des critiques des oppositions, qui lui reprochent de fausser les règles du jeu démocratique en monopolisant les médias pour s’impliquer dans cette campagne. . Tout au long de cette journée de commémoration du 80e anniversaire du Débarquement, Emmanuel Macron était aux premières loges aux côtés du président américain Joe Biden, du chef de l’État ukrainien Volodymyr Zelensky et du roi Charles III.

Fallait-il, en plus, qu’il parle de ces élections en prime time ? « Ce n’est pas moi qui ai choisi la date du 6 juin. Et parler des Européens est essentiel pour la vie du pays et le cours de la nation. Je pense que c’est mon rôle de le faire à la place du Président de la République », il suppose, disant qu’il a “Il est difficile de comprendre pourquoi parler du débarquement, parler de ce qui se passe en Russie, parler de ce qui se passe avec ces élections européennes, ce n’est pas mon rôle.”

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« Provoquer un réveil »

Une semaine plus tôt, depuis Dresde, en Allemagne, Emmanuel Macron s’alarmait de la « mauvais vents » qui soufflent sur l’Europe, évoquant la montée de l’extrême droite. Après sept ans au pouvoir, le chef de l’Etat pourrait devoir tirer les conséquences d’un désaveu électoral qui propulserait le parti de Jordan Bardella vers des scores inédits. “J’entends tous les messages, ce n’est pas anecdotique”fait-il remarquer.

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Mais à soixante-douze heures de l’échéance du 9 juin, il est trop tôt, estime-t-il, pour faire état d’une éventuelle déroute. «J’aime faire les choses dans l’ordreil déclare. Aujourd’hui, je me bats pour convaincre le plus grand nombre possible de nos compatriotes de voter. » LE ” but ” de son intervention est donc de « provoquer un réveil, un sursaut » Pour « protéger la France » Et “protéger l’Europe”.

Emmanuel Macron veut démontrer qu’un vote sanction le visant, un vote “se détendre”dit-il, aurait des conséquences tragiques pour l’Union. « Si demain l’extrême droite dispose d’une minorité de blocage en Europe, vous n’aurez pas une Europe des vaccins. Ce sont des gens qui vous donneront de la chloroquine ou le vaccin Spoutnik », dit-il, soulignant les méfaits qu’un vote pour l’extrême droite aurait pour lutter contre le changement climatique, répondre au défi de l’intelligence artificielle et contenir l’immigration clandestine.

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