Les 4 grandes questions qui détermineront les finales NBA

Les 4 grandes questions qui détermineront les finales NBA
Les 4 grandes questions qui détermineront les finales NBA

Kristaps Porzingis sera-t-il en pleine possession de ses moyens ?

C’est peut-être la question la plus importante pour Boston. Parce que les Celtics ne pourront probablement pas battre les Mavericks sans Kristaps Porzingis. Ce n’est pas le meilleur joueur de son équipe mais c’est lui qui fait la différence des deux côtés du terrain. La franchise du Massachusetts est favorite pour le titre depuis des mois car elle a parcouru la saison régulière en remportant 64 victoires, soit 14 de plus que son premier poursuivant à l’Est, tout en s’affirmant comme la meilleure attaque et la deuxième meilleure défense. Cela n’aurait pas été possible sans le pivot letton, même si les Celtics ont maintenu ce niveau de domination en son absence lors des deux séries remportées contre les Cavaliers puis les Pacers.

Porzingis est la star qui apporte – ou surtout peut apporter – une petite variation au jeu offensif de Boston, très dépendant des compétences extérieures. Il constitue une menace dos au panier et près du cercle grâce à son gabarit (2,18 m), même si en réalité il joue aussi plus souvent en dehors. Il étire les lignes avec son tir à trois points et cela peut forcer les grands de Dallas à sortir de la zone défensive. Daniel Gafford et Derek Lively ne sauront pas forcément protéger l’accès au panier aussi efficacement que lors des tours précédents.

Kristaps Porzingis et Victor Wembanyama lors de San Antonio – Boston en NBA, le 31 décembre 2023

Crédit : Getty Images

Ils n’auront probablement pas non plus autant de paniers faciles en attaque. Ils ont déjà été gênés en partie par Chet Holmgren lors du duel face au Thunder. KP est une version plus mature et aboutie du jeune intérieur américain. Son transfert l’été dernier a fait entrer les Celtics dans une autre dimension. Mais sa blessure au mollet pose une vraie question. Il devrait néanmoins revenir en finale après avoir raté les 10 derniers matches de playoffs. Non seulement son équipe aura besoin de lui mais elle aura aussi besoin de lui à 100%, c’est-à-dire vite dans le rythme et capable de jouer de longues minutes sans se blesser à nouveau sur toute la durée. de ces finales.

Les Celtics ont-ils la défense idéale pour « embarrasser » Luka Doncic ?

Personne n’est capable de vraiment ralentir Doncic. Le Slovène est l’un des trois meilleurs basketteurs de la planète et c’est un génie offensif comme on en a rarement vu. Mais les Celtics auront des joueurs à lui proposer. Jaylen Brown va probablement se lancer sur lui, pour laisser Jrue Holiday s’occuper de Kyrie Irving. Holiday aura certainement quelques séquences sur Doncic. Jayson Tatum aussi. Boston a l’avantage de pouvoir aligner quatre défenseurs qui peuvent switcher sur chaque pick-and-roll afin de maintenir en permanence un homme entre l’attaquant et le panier. Cela pourrait obliger le leader de Dallas à tenter sa chance principalement de loin, là où il a parfois manqué d’adresse depuis le début des playoffs (34%).

Doncic cherchera à se retrouver face à Porzingis mais le Letton devrait se défendre sur PJ Washington. Les écrans de Washington n’ont pas du tout le même impact que ceux de Gafford ou de Lively. Surtout dans ces situations, les Celtics sauront toujours piéger le porteur du ballon sans craindre le passage pour Washington qui finirait par rouler vers le cercle.

Les joueurs de service de Dallas seront-ils suffisamment doués pour les tirs à trois points ?

Luka Doncic et Kyrie Irving marqueront leurs points quelle que soit la défense qui leur sera lancée. Ils ont déjà été confrontés à tous les schémas possibles. Et quand ils sont vraiment obligés de lâcher le ballon, ils savent trouver un coéquipier derrière l’arc. Sauf qu’à ce moment-là, le destin, semble-t-il, n’est plus entre leurs mains mais entre celles de leurs partenaires.

Kyrie Irving et PJ Washington célèbrent la victoire de Dallas en Gara 6 contre le Thunder

Crédit : Getty Images

PJ Washington, Derrick Jones Jr, Josh Green, Jaden Hardy et autre Tim Hardaway vont devoir s’écraser de loin pour punir les éventuels choix défensifs des Celtics. Les trois premiers nommés ont par exemple fait beaucoup de mal au Thunder en convertissant respectivement 47, 37 et 37% de leurs tentatives à trois points dans cette série. Washington n’a pas eu autant de succès en finale de conférence – sauf dans les moments chauds – mais les Mavericks ont trouvé d’autres solutions. Mais les Celtics sont bien plus dangereux en attaque que les Timberwolves. Ils présenteront certainement régulièrement des paniers primés. Pour suivre le rythme, Dallas aura besoin des compétences de tous les joueurs autres que Doncic et Irving.

Tatum peut-il rivaliser avec Doncic et Irving dans les moments chauds ?

Ces finales opposent deux des meilleures équipes de la saison dans des situations « d’embrayage » (5 points d’écart ou moins avec 5 minutes ou moins à jouer). Les Celtics ont particulièrement brillé en défense dans ces moments-là. Jaylen Brown et Jrue Holiday ont tous deux marqué des paniers importants en fin de match contre les Pacers mais les joueurs de Joe Mazzulla ont également tâtonné leur basket sur plusieurs possessions cruciales. Ils sont en revanche restés intraitables en défense.

Mais arrêter Luka Doncic et/ou Kyrie Irving est un défi bien plus important que d’arrêter Andrew Nembhard. Les deux superstars des Mavericks ne répéteront pas les erreurs de jeunesse qui ont plombé l’Indiana en finale de Conférence. Ce sont des assassins qui vivent pour ces instants. Ils ont détruit les Wolves au quatrième quart-temps. Quelqu’un chez les Celtics devra se mettre en travers de leur chemin. Cela pourrait venir d’un travail collectif, certes, mais tout porte à croire que Jayson Tatum est la superstar censée porter son équipe. Le joueur de 26 ans se considère comme l’héritier de Kobe Bryant et il est temps de le montrer sur la plus grande scène.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV aussitôt annoncé, aussitôt critiqué
NEXT Qui serait concerné par la retraite à 60 ans, l’engagement de Jordan Bardella pour des carrières longues ? – .