La mère de Santiago sera remise aux autorités françaises ce jeudi 7 novembre 2024 pour être présentée à un juge d’instruction. Elle a été arrêtée aux Pays-Bas avec son compagnon il y a deux semaines, après avoir retiré leur bébé très prématuré d’un hôpital de Seine-Saint-Denis.
La mère de Santiago a été arrêtée avec son compagnon il y a deux semaines à Amsterdam, aux Pays-Bas, après avoir retiré leur bébé très prématuré de la maternité de l’hôpital Robert Ballanger, situé à Aulnay-sous-Bois, en Seine. -Saint-Denis.
Ce jeudi 7 novembre 2024, il sera remis aux autorités françaises, selon les informations de BFM. Arrêtés dans une chambre d’hôtel à Amsterdam le 25 octobre, les parents du nourrisson ont été placés en détention provisoire en vue de leur extradition.
Présenté à un juge d’instruction
Une fois transférée en France, la mère du bébé devrait être présentée à un juge d’instruction de Bobigny pour mise en examen, avant un éventuel placement en détention provisoire, rapporte notamment Le Figaro.
Et le père ?
Contre toute attente, Kevin, 23 ans, a refusé son extradition, selon Le Parisien. « Il pourrait ne pas être renvoyé en France avant deux à trois mois »a confié une Source proche du dossier, soulignant que cette décision pourrait ralentir l’enquête. « La Chambre d’assistance judiciaire internationale (IRK) du tribunal d’Amsterdam étudiera le dossier dans un délai de 60 à 90 jours »a déclaré une porte-parole du tribunal.
Comment va Santiago ?
Le petit Santiago, âgé de 17 jours au moment de son enlèvement, se porte bien. Il a été rapatrié en France en ambulance le 31 octobre 2024. Très prématuré, le petit garçon a été enlevé par ses parents, âgés de 23 et 25 ans, dans un hôpital près de Paris. Né huit semaines plus tôt, il nécessitait des soins constants en couveuse.
Quatre jours plus tard, la police néerlandaise a arrêté les deux parents avec leur enfant le 25 octobre dans une chambre d’hôtel à Amsterdam.
Quelles sont les raisons du kidnapping ?
Le parquet de Bobigny est toujours resté très prudent sur les raisons de l’enlèvement. Il est toutefois probable que les parents craignaient de perdre la garde de leur enfant et qu’il soit placé en garde, souligne notamment Le Parisien. Le jour des faits, ils ont eu un entretien avec les équipes hospitalières.
France