toiUn rassemblement de quelques centaines d’étudiants est organisé à l’ULB ce lundi vers 16 heures, en raison de l’arrivée à l’université d’Elie Barnavi, intellectuel et ancien ambassadeur d’Israël en France. Le rassemblement, composé majoritairement d’étudiants, s’est dirigé vers la place Flagey. Quelques adultes et enfants sont également présents.
Deux étudiants ont brièvement interrompu la conférence au Studio 4. « Profitons donc de ce moment d’échange pour clarifier nos positions, c’est l’occasion de vous montrer que nous ne sommes pas des gens « écervelés » avec une « ignorance abyssale » », a déclaré l’un d’entre eux. d’eux. « Nous exigeons donc la fin des inégalités, mais aussi le droit au retour des réfugiés palestiniens, sans que cela conduise à l’expulsion du peuple juif désormais israélien ; notre problème vient de l’État colonial et de sa structure, pas des êtres humains. Ce discours a provoqué des réactions véhémentes dans la salle, qui avait largement applaudi les premiers propos d’Elie Barnavi. Très peu d’étudiants sont présents dans la salle.
« Si le rôle des étudiants est de cracher du venin sur ceux qu’ils imaginent ne pas penser comme eux, s’ils ont le droit de dire quoi que ce soit sur une situation dont ils ne connaissent rien… Non, ils ne sont pas dans leur rôle », a déclaré l’intellectuel et ancien ambassadeur d’Israël. “Nous sommes dans le rejet et la haine.” La rectrice de l’ULB s’est dite “émue, soulagée et heureuse que ce débat puisse avoir lieu”.
Selon le collectif organisateur de la manifestation, plusieurs étudiants ont été arrêtés par la police en marge de la manifestation et ils procèdent à des contrôles autour du campus et de Flagey. La police estime le nombre de manifestants à 500. Les personnes au départ du cortège sont entièrement masquées pour ne pas être reconnues. Des masques chirurgicaux sont distribués aux manifestants.
On peut entendre des scans « terroriste israélien, complice de l’ULB ». La situation reste globalement calme. La police a commencé à bloquer la circulation notamment aux étangs de Flagey, mais les manifestants ont contourné les barrages. La police a réussi à diviser le groupe en deux. Un hélicoptère survole également la zone.
Pour arriver au Studio 4, les contrôles de sécurité sont stricts. Une trentaine de personnes ont néanmoins réussi à se rassembler place Sainte-Croix.
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