Une victoire de Trump pourrait faire « très mal » à l’économie du Québec, selon un économiste

Une victoire de Trump pourrait faire « très mal » à l’économie du Québec, selon un économiste
Une victoire de Trump pourrait faire « très mal » à l’économie du Québec, selon un économiste

Un retour de Donald Trump à la Maison Blanche pourrait être un coup dur pour l’économie québécoise s’il tient ses promesses électorales, a soutenu l’économiste Francis Gosselin.

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Il a affirmé samedi en entrevue à LCN que son élection pourrait «faire beaucoup de mal» au Québec.

“Si M. Trump était élu, il disait qu’il allait imposer des droits de douane de 10%”, explique l’éditorialiste de Journal de Montréal.

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L’économiste Francis Gosselin

Capture d’écran TVA Nouvelles

Ainsi, le Canada, comme tout autre pays étranger qui souhaite envoyer des produits aux États-Unis, se verrait taxé, ce qui rendrait la tâche plus complexe pour les exportateurs québécois.

Ces derniers seront donc moins compétitifs sur le marché américain, a déploré M. Gosselin.

« Lorsque nous imposons des tarifs douaniers, tout le monde y perd généralement », a-t-il déclaré.

Les industries produisant des matières premières au Québec pourraient être grandement impactées par cette mesure, a-t-il soutenu.

“Il a une manière de s’inquiéter”, conclut-il.

L’économiste souhaite néanmoins nuancer ses propos en mentionnant qu’il s’agit de promesses électorales pour séduire les Américains.

“Il faut toujours le prendre avec des pincettes”, a-t-il déclaré dans l’émission. Matin québécois.

Du camp démocrate

On peut noter plusieurs similitudes entre le plan économique de la candidate Kamala Harris et celui du président Joe Biden.

En effet, Francis Gosselin a comparé la plateforme électorale à « une approche de la carotte ».

«[On veut offrir] des incitatifs, par exemple, aux entreprises canadiennes et étrangères pour venir s’implanter aux États-Unis, ouvrir des filiales et venir collaborer », a-t-il expliqué.

Il tient tout de même à souligner qu’un « vent de protectionnisme » souffle sur la campagne de Kamala Harris.

Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus

 
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