Le gouvernement indien nie fermement les accusations du vice-ministre canadien des Affaires étrangères, qui a déclaré que le ministre indien de l’Intérieur, Amit Shah, avait autorisé une campagne visant à intimider ou à tuer des militants sikhs sur le sol canadien.
Le gouvernement indien proteste dans les termes les plus forts contre les références absurdes et sans fondement au sujet du ministre indien de l’Intérieur de l’Union.
Le porte-parole du gouvernement indien, Randhir Jaiswal, a déclaré samedi aux médias.
De tels actes irresponsables auront de graves conséquences sur nos relations bilatérales.
David Morrison a confirmé mardi au Comité permanent de la sécurité publique et nationale que des responsables canadiens avaient identifié Amit Shah comme l’un des hauts responsables indiens ayant autorisé la collecte de renseignements et les attaques contre les séparatistes sikhs au Canada.
Ce ministre est considéré comme le deuxième homme le plus puissant d’Inde et est l’un des plus proches confidents du Premier ministre indien Narendra Modi.
À la mi-octobre, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a révélé qu’elle avait des raisons de croire que agents liés au gouvernement indien
avait orchestré « des homicides, des extorsions et d’autres actes criminels de violence ».
De hauts responsables canadiens relayent délibérément des insinuations infondées aux médias internationaux dans le cadre d’une stratégie visant à discréditer l’Inde et à influencer d’autres pays.
a accusé le porte-parole du gouvernement indien.
Le premier ministre canadien Justin Trudeau, la ministre de la Sécurité publique Dominique LeBlanc et la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly n’ont pas voulu révéler le nombre d’homicides liés à l’ingérence étrangère indienne. (Photo d’archives)
Photo : La Presse Canadienne / Justin Tang
Lors d’une conférence de presse le 14 octobre, le premier ministre Justin Trudeau a assuré que le Canada avait continuellement informé les autorités indiennes des développements de son enquête, entamée après l’assassinat en 2023 de Hardeep Singh Nijjar, un militant séparatiste sikh. L’Inde a toujours refusé de collaborer, selon Justin Trudeau.
Le gouvernement indien a déclaré samedi qu’un note diplomatique
avait été transmis et qu’il avait convoqué
Vendredi le représentant du haut-commissariat du Canada.
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