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« J’ai cette sensation qu’il sait nager encore plus vite », mais où s’arrêtera Léon Marchand après son nouveau record du monde ?

« J’ai cette sensation qu’il sait nager encore plus vite », mais où s’arrêtera Léon Marchand après son nouveau record du monde ?
« J’ai cette sensation qu’il sait nager encore plus vite », mais où s’arrêtera Léon Marchand après son nouveau record du monde ?

Après sa Coupe du monde plus que réussie en Asie, Léon Marchand a impressionné les fans de natation, mais aussi son entraîneur Nicolas Castel et Denis Auguin, directeur des équipes de . Sans limites et jamais satisfait, même après ses quatre titres olympiques aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Un chaos de records battus et de finales remportées… Le retour de Léon Marchand en Coupe du monde est une belle réussite. Après la dernière performance historique du Toulousain, qui a explosé le record du monde du 200 m quatre nages, à Singapour (troisième étape de la Coupe du monde), son coach, qui n’était pas exceptionnellement à ses côtés, est revenu sur cette compétition qui s’est plus que bien déroulée. .

« J’ai regardé la comparaison avec le record de Lochte et c’est vraiment fort, vraiment bien géré. Il me manque un peu de qualifications car je ne sais pas si on peut s’y attendre… Mais Léon est plein de ressources je ne pensais pas forcément qu’il nagerait aussi vite aujourd’hui, mais quand il a un objectif en tête, quand il est déterminé, il est capable de faire des choses extraordinaires. C’est un bel exemple aujourd’hui. », raconte le co-entraîneur de Marchand au micro de RMC Sport.

Ce premier record du monde (1:48.88) battu en petit bassin pour le quadruple champion olympique, intervient au lendemain d’une autre énorme performance sur la même distance (200 m 4 nages), où Léon Marchand avait battu le record d’Europe à Shanghai. Depuis le début de la Coupe du monde, le Français avait également battu quatre records de France.

« C’est un phénomène assez courant de voir des nageurs battre des records en début de saison. Ils se sont beaucoup entraînés depuis des années et les qualités physiologiques ne disparaissent pas et le bassin de 25 m est moins exigeant. Ils n’ont pas eu d’ailleurs une grosse charge d’entraînement donc pas de grosse fatigue. Pour Léon, c’est exceptionnel mais pas une surprise quand on voit ce qu’il a fait sur le long parcours et par rapport à la période. , note Denis Auguin, directeur des équipes de France.

2019, la dernière fois que Marchand a nagé en petit bassin

C’est ce qui rend ses performances encore plus folles. La dernière fois que Léon Marchand a nagé en petit bassin, c’était en 2019… il y a cinq ans. “C’est dur parce qu’on a l’impression de le banaliser, alors que ce n’est pas du tout le cas, il ne faut pas banaliser un record du monde, mais ce sont des choses qu’on pourrait attendre”, rappelle Denis Auguin. Et pourtant, Léon Marchand s’était fixé cet objectif de battre des records du monde. “C’est ce qui le challenge, le booste”, selon son entraîneur.

Et encore une fois, le Français a abandonné deux courses, trop fatigué. « J’imagine qu’avec plus d’entraînement, il pourrait faire plus de courses et il pourrait encore gagner en vitesse. J’ai le sentiment qu’il sait nager encore plus vite», explique Nicolas Castel, présent à ses côtés lors des deux premières étapes de la Coupe du monde, à Shanghai et Incheon. Quiconque côtoie le Toulousain au TOEC Dauphins ne doute absolument pas que son élève va continuer à s’améliorer : « Il a cette capacité à bien ressentir les choses, à avoir un vrai retour sur ce qu’il fait. Il est très objectif sur son retour de course, il est capable de faire une auto-analyse. Souvent, c’est très très objectif et c’est ce qui lui permet de s’auto-corriger et très rapidement.

Après cette tournée asiatique (qui se termine dimanche 3 novembre), Léon Marchand reviendra en France. “En fonction du décalage horaire et de la fatigue”, le nageur continuera à s’entraîner pour les prochains championnats du monde en petit bassin à Budapest, en Hongrie (10 au 15 décembre). « Avec les Interclubs (le 10 novembre à Montauban), nous pourrons peut-être encore développer et optimiser sur deux à trois semaines pour préparer les championnats du monde. C’est le bon timing pour pouvoir retrouver des performances optimales”, explique son entraîneur, avant d’ajouter : “C’est important qu’il trouve ces petits défis, ces petits défis. Records de France, de la Coupe du monde, d’Europe, du monde… Voilà autant de petits pas sur lesquels il peut s’appuyer pour se lancer des défis et des défis.

 
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