accord intergouvernemental signé d’ici le premier trimestre 2025

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Le ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leïla Benali a présidé la délégation marocaine qui a pris part à la réunion ministérielle conjointe organisée vendredi par Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le projet unique de Gazoduc Afrique Atlantique (Nigéria-Maroc) à Abuja, au Nigéria. Elle était accompagnée de Amina Benkhadradirecteur général deOffice National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM)M. Moha Ouali Tagma, ambassadeur du Maroc au Nigeria, ainsi que de hauts responsables du ministère.

Lors de cette rencontre, Mme Benali a réaffirmé l’engagement du Maroc dans le projet Pipeline Afrique-Atlantiquevisant à renforcer les liens énergétiques entre les pays d’Afrique de l’Ouest et le Maroc. Il a indiqué que ce projet stratégique vise à permettre l’émergence d’une véritable prospérité pour l’Afrique et ses populations à travers l’exploitation locale des ressources africaines, le développement des infrastructures industrielles et la création d’emplois.

IL Gazoduc Nigeria-Maroc a toujours été bien plus qu’un simple oléoduc, a-t-il souligné, précisant qu’il s’agit d’un projet éminemment politique, dont l’idée est soutenue par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et les présidents de Nigeria.

« Leur soutien à cette vision n’a jamais faibli, car il ne s’agit pas seulement d’infrastructures traversant différentes lignes. Pays africains sur 6 000 kilomètres, avec une capacité comprise entre 15 et 30 milliards de mètres cubes de gaz, ou encore un accès moderne à l’énergie pour près de 400 millions de personnes réparties dans 13 pays”, a expliqué le ministre, soulignant que ce projet est avant tout une réponse aux La crise mondiale est la reconnaissance, surtout en Europe, que le dernier réservoir de capacité productive pour les décennies à venir sera l’Afrique.

Remerciant les différents partenaires qui ont rejoint cette vision et contribué avec la persévérance nécessaire à la poursuite de cette initiative, Dr Benali a annoncé que désormais le projet s’appellera Pipeline Afrique Atlantiqueen référence à la vision atlantique de Sa Majesté le Roi, qu’elle entend offrir Pays du Sahel une porte d’entrée vers l’Atlantique et une ouverture vers la prospérité.

Par ailleurs, il a souligné que cette réunion est une opportunité pour avancer concrètement vers les moyens financiers et techniques qui rendront réalisable et réalisable ce projet, y compris les projets deénergie renouvelable essentiel dans la stratégie énergétique marocaine.

Des infrastructures transnationales comme celle-ci pipeline nécessitent un financement structuré, continu et rigoureux, a-t-il poursuivi, précisant qu’une fois opérationnelle, cette infrastructure devra être en mesure de répondre aux besoins d’approvisionnement énergétique du continent et de ses partenaires.

La réunion des ministres chargés de l’Energie et des Hydrocarbures, élargie aux ministres du Maroc et de la Mauritanie, a été précédée d’une réunion des experts du secteur, qui a garanti une préparation approfondie des sujets à examiner.

La réunion d’Abuja intervient après un atelier régional visant à examiner et valider lesAccord du gouvernement hôte (HGA)organisée du 8 au 11 octobre à Lagos au Nigeria et qui faisait suite à plusieurs cycles de négociations sur les dispositions de l’accordAccord intergouvernemental (AIG) et leAccord du gouvernement hôte (HGA)organisés à Rabat, Marrakech et Abidjan.

L’organisation de ces réunions de travail et ateliers régionaux sur le projet d’Accord intergouvernemental (AIG) et le projet d’Accord du gouvernement hôte (HGA) s’inscrit dans le cadre du projet stratégique de Pipeline Afrique Atlantiquelancé suite à l’initiative visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et l’ancien président du Nigeria Muhammadu Buhariet soutenu par l’actuel président nigérian Elle était Tinbu.

Lors de cette réunion, les ministres ont adopté leaccord intergouvernemental (AIG) sur le Pipeline Afrique-Atlantique et leAccord du gouvernement hôte (HGA) rattaché à l’IGA. Ils ont également convenu d’organiser une cérémonie officielle de signature de l’accord intergouvernemental lors du prochain sommet de la CEDEAO en décembre ou à une autre date qui sera limitée au premier trimestre 2025.

Il convient de rappeler que le projet de gazoduc Afrique Atlantique vise à promouvoir le développement économique et à faciliter l’accès des pays intéressés aux ressources énergétiques, tout en renforçant la coopération Sud-Sud, conformément à la vision stratégique du Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour un développement énergétique durable et intégré en Afrique, en particulier le long de la côte atlantique. Lancé à l’initiative du dirigeant nigérian et ancien président Muhammadu Buhari en décembre 2016, ce projet a déjà franchi plusieurs étapes importantes, notamment la signature de protocoles d’accord entre le Maroc, le Nigeria et d’autres pays intéressés, ainsi que l’achèvement des travaux techniques. études indispensables à son développement.

 
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