Le PTB est-il prêt à se mettre au travail après le 9 juin ? « Nous allons essayer de faire des concessions »

Le PTB est-il prêt à se mettre au travail après le 9 juin ? « Nous allons essayer de faire des concessions »
Le PTB est-il prêt à se mettre au travail après le 9 juin ? « Nous allons essayer de faire des concessions »

De plus en plus de Belges semblent se tourner vers le PTB. C’est le deuxième parti à Bruxelles, il est au coude à coude avec l’Engagé pour la Région. Dirigeants et militants sont-ils prêts à se mettre au travail au lendemain du 9 juin ? Nous sommes allés prendre la température au congrès du parti à la saveur particulière près de Liège.

Vous êtes des boulettes de viande chaudes !», crie Raoul Hedebouw. ​​Une tribune, un micro, le président du PTB est dans son élément, il déroule son programme et pose une question : «Comment le PTB va-t-il entrer dans un gouvernement ?« .

Hedebouw nous le confirme : «Il est temps que le PTB puisse s’imposer dans un gouvernement, cela me paraît clair« .

L’avis est partagé par les militants et les sympathisants. “Il faut absolument qu’on entre au gouvernement, soit en Région, soit au fédéral peut-être, mais en Région, c’est déjà une bonne chose. Au niveau municipal, il est impensable de faire autrement« . Un jeune militant rencontré va dans le même sens : «Il y a moyen de discuter et peut-être arriverons-nous à une coalition entre le PS et le PTB», assure-t-elle.

Le PS a déjà dit qu’il n’en voulait pas, alors qu’avec le MR c’est incompatible, donc c’est mal parti. “Le PTB fera des concessions, Raoul l’a dit, on va essayer de faire des concessions” admet un partisan. “Nous ne pouvons pas dire, en tant que parti, “nous voulons l’intégralité de notre programme”. Je pense que nous avons besoin de points de rupture qui incarnent pour les gens un changement par rapport à ce qui s’est passé dans le passé.», précise également Raoul Hedebouw.

Nous voulons une vraie rupture, camarades !», rappelle encore le président. “Rompre», de loin le mot le plus prononcé lors de cette rencontre. Tous les militants le répètent constamment, mais la palme revient au leader : 7 fois dans une interview de deux minutes et demie.

Une rupture avec le scénario désormais habituel d’un PTB dans l’opposition, certains ont encore un peu de mal à l’imaginer. “Non ministre, non, je ne préfère pas», a répondu un jeune militant, après une longue hésitation. “Cette démission, on en a marre, on en a marre, c’est le moment aujourd’hui d’oser avoir des points de rupture», a déclaré à juste titre Raoul Hedebouw sur scène.

La suite dépendra évidemment des urnes, puis des négociations entre les partis. “Nous y sommes, nous n’abandonnons pas le combat et passons au 9 juin, camarades !», a-t-il déclaré à ses partisans.

ptb raoul hedebouw Congrès du PTB élections du 9 juin 2024

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT La garde institutionnelle des cryptos en plein développement