chef d’une mutuelle dans le tourbillon d’une escroquerie de plus de 100 millions FCFA

chef d’une mutuelle dans le tourbillon d’une escroquerie de plus de 100 millions FCFA
chef d’une mutuelle dans le tourbillon d’une escroquerie de plus de 100 millions FCFA
L’affaire a fait grand bruit à la Somone et soulevé des interrogations sur la gestion des mutuelles d’épargne. Babacar Monteiro, directeur de la Mutuelle d’épargne et de crédit pour la protection de la nature (MDCPN), est détenu à la prison de Mbour, accusé d’avoir détourné plus de 100 millions de FCfa sur les comptes de ses clients.

Tout a commencé avec la demande de Ndèye Aby Diouf de retirer 3 millions de FCFA. Face aux refus continus du patron de l’agence, il a fini par alerter le directeur général, Mbaye Diouf. Ce dernier, ému par la situation du client, a décidé d’avancer de sa poche la somme de 250 000 FCfa en attendant d’éclaircir le problème.

Secondo L’Observateur, Une enquête interne a rapidement révélé des irrégularités dans la gestion de Monteiro, qui semblait avoir orchestré une fraude sophistiquée. En effet, un écart de plus de 30 millions FCfa a été initialement détecté, avant que les investigations ne révèlent la disparition totale de 102 millions FCfa.

La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre, poussant de nombreux clients inquiets à se précipiter à l’agence de la Somone pour récupérer leur argent. Face à la gravité des accusations, Ndèye Aby Diouf a porté plainte contre Monteiro, conduisant à son arrestation par la police.

Lors de sa comparution devant le tribunal de grande instance de Mbour, Monteiro a reconnu les faits qui lui sont reprochés, révélant un stratagème d’escroquerie particulièrement inquiétant. Il a déclaré avoir ciblé les clients inactifs, créant de faux enregistrements de retrait et détournant ainsi leurs comptes. Il a également reconnu avoir utilisé l’argent d’une victime pour payer un autre client lorsque ce dernier s’est présenté, sans savoir qu’il avait déjà vidé son compte.

Le ministère public a requis des sanctions sévères à l’encontre des accusés, qui pourraient subir de lourdes conséquences judiciaires. La résolution est prévue pour le 29 octobre 2024, et l’affaire ne manquera pas de marquer les esprits de la Somone et au-delà, rappelant l’importance de l’encadrement dans la gestion de l’épargne. Cette situation soulève des questions sur la sécurité des fonds des clients dans les institutions financières, et la confiance accordée aux dirigeants de ces agences est aujourd’hui mise à l’épreuve, comme le souligne L’Observateur.

 
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