Un Québécois nostalgique du politicien Bernie Sanders au Vermont

Un Québécois nostalgique du politicien Bernie Sanders au Vermont
Un Québécois nostalgique du politicien Bernie Sanders au Vermont

Mariée à un Américain, la Québécoise Magali Harper vit à Montpellier, la capitale du Vermont, depuis 12 ans. L’homme de 39 ans n’est pas le seul nostalgique de l’approche humaniste du sénateur indépendant du Vermont et ancien candidat à la présidentielle, Bernie Sanders.

Magalie Harper enseigne à des élèves du primaire en difficulté, dont certains sont issus de familles de réfugiés d’Inde, d’Afghanistan et du Pakistan. Elle dit que la pauvreté, les problèmes de logement et l’itinérance sont endémiques au Vermont, et ce sont les problèmes que les résidents voudraient entendre parler dans la course aux élections. Comme ce fut le cas de Bernie Sanders qui adressait souvent ses discours aux classes populaires.

«Pour lui, [il] avait à cœur la qualité de vie des gens de la classe moyenne », dit-elle.

La jeune maman déplore qu’aucun des deux candidats actuels ne parle de personnes aux salaires moyens. D’autant plus qu’il est rapporté que 60 % des Américains vivent d’un salaire à l’autre.

« Montpellier est une petite bulle par rapport au reste du Vermont. C’est la capitale des emplois de fonctionnaires. Mais dès qu’on quitte la ville où se trouvent des fermes et des champs, les partisans de Trump se multiplient », confirme-t-elle.

La campagne républicaine

Bien qu’il soit désormais considéré comme l’un des États les plus progressistes des États-Unis et que sa capitale soit démocrate, le Vermont rural reste, comme par le passé, très républicain.

Dans cette ville de 8 000 habitants, les gens hésitent à parler de politique. Mais la faveur générale – au-delà de la mélancolie de l’époque du militantisme et de l’esprit communautaire de Bernie Sanders – revient à la candidate démocrate Kamala Harris, si l’on se fie aux affiches plantées devant plusieurs maisons.

«À Montpellier, les gens ressentent du stress et de l’anxiété face à une éventuelle victoire de Trump. Cela déstabiliserait le pays et provoquerait sûrement des événements instables comme [l’assaut du] Capitole», estime-t-elle.

Photo fournie par Magali Harper

Les expatriés aux élections

  • Magaly Harper
  • 39 ans
  • Montpellier, Vermont
  • Professeur

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