Un médicament pour empêcher un virus de déclencher le cancer

Un médicament pour empêcher un virus de déclencher le cancer
Un médicament pour empêcher un virus de déclencher le cancer

Un médicament pour empêcher un virus de déclencher le cancer

Publié aujourd’hui à 16h05

À ce stade, vous trouverez du contenu externe supplémentaire. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles leur soient ainsi transmises, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.

Autorise les cookiesPlus d’informations

Des scientifiques bâlois ont découvert un nouvel angle d’attaque contre le virus d’Epstein-Barr et les maladies qu’il provoque. Un médicament pourrait empêcher le virus de déclencher le cancer grâce à un médicament, selon une étude publiée cette semaine dans la revue Science.

La clé réside dans le métabolisme des cellules immunitaires, exploité par le virus d’Epstein-Barr (EBV), écrit l’Université de Bâle dans un communiqué.

L’EBV est surtout connu comme l’agent pathogène de la mononucléose infectieuse, qui peut immobiliser les personnes affectées pendant plusieurs mois. Mais il peut aussi être à l’origine de toute une série de maladies, dont plusieurs types de cancer.

Dans leur étude, des scientifiques de l’Université et de l’Hôpital universitaire de Bâle dirigés par Christian Hess ont montré que le virus manipule les cellules infectées du système immunitaire, les lymphocytes B, pour qu’elles produisent en plus grande quantité une enzyme appelée IDO1.

Ce processus augmente la production d’énergie dans les cellules et augmente le métabolisme, nécessaire à la multiplication rapide des cellules immunitaires reprogrammées par l’EBV, selon l’étude.

Greffes d’organes

L’étude s’est concentrée sur des patients qui, après une transplantation d’organe, ont développé un cancer du sang déclenché par l’EBV, appelé lymphome post-transplantation. Pour éviter le rejet de l’organe transplanté, le système immunitaire des patients est supprimé par des médicaments, permettant à l’EBV de se propager et de provoquer des maladies.

Chez ces patients, l’enzyme était déjà présente en grande quantité plusieurs mois avant la découverte du lymphome, ont montré les scientifiques. Leur idée est d’inhiber l’enzyme activée par l’EBV, car il existe déjà un médicament pour cela. Il a été développé pour être utilisé dans les thérapies contre le cancer, mais s’est révélé par la suite inefficace pour cette application.

La méthode a été testée avec succès sur des souris : le médicament réduit la transformation des lymphocytes B, et donc la charge virale ainsi que le développement de lymphomes.

Bulletin

“Dernières nouvelles”

Voulez-vous rester au courant de l’actualité? « 24 Heures » vous propose deux rendez-vous par jour, directement dans votre boîte email. Ainsi, vous ne manquez rien de ce qui se passe dans votre canton, en Suisse ou dans le monde.

Ouvrir une session

ATS

Avez-vous trouvé une erreur ? Merci de nous le signaler.

0 commentaire

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV « La Russie et ses dirigeants ne sont pas prêts pour une paix juste », déclare Volodymyr Zelensky
NEXT Corentin Moutet fait le show et se qualifie pour les huitièmes de finale