le candidat de gauche, en tête à l’issue du premier tour, affrontera celui au pouvoir au second tour

le candidat de gauche, en tête à l’issue du premier tour, affrontera celui au pouvoir au second tour
le candidat de gauche, en tête à l’issue du premier tour, affrontera celui au pouvoir au second tour
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Partisans d’Alvaro Delgado, après les premiers résultats des élections, à Montevideo, le 27 octobre 2024. ANDRES CUENCA / REUTERS

L’élection présidentielle aura un second tour en Uruguay. Donné favori, le candidat de gauche, Yamandu Orsi, est arrivé largement en tête dimanche 27 octobre, selon les projections données par les chaînes de télévision, mais en dessous de la barre des 51 % qui lui aurait permis d’être élu dès le premier tour. Le 24 novembre, il affrontera le candidat du Parti national de centre-droit au pouvoir, Alvaro Delgado.

M. Orsi, successeur de l’ex-président José « Pepe » Mujica, est crédité de 43,6% des voix, selon Canal 10, et de 44,1% selon Canal 12, selon respectivement les données des instituts Equipos Consultores et Cifra. Alvaro Delgado a recueilli 27 ou 28% des voix, selon les projections.

« Aujourd’hui, le gouvernement commence à changer sur certains points »» a déclaré le président Luis Lacalle Pou, chef d’une coalition de centre-droit, après avoir voté. Il a promis une transition “ordonné” et n’a pas répondu à la question de savoir s’il occuperait le siège sénatorial pour lequel il brigue.

Election de 30 sénateurs, 99 députés et deux référendums

Les Uruguayens étaient appelés dimanche à élire le président et le vice-président du pays, ainsi que 30 sénateurs et 99 députés. La sécurité publique est au premier plan des préoccupations dans ce pays de 3,4 millions d’habitants, avec un revenu par habitant élevé et de faibles niveaux de pauvreté et d’inégalité par rapport au reste de la région. Le pays souffre cependant d’une augmentation de la violence liée à la drogue.

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En remettant son bulletin scolaire au département de Canelones, qu’il a dirigé pendant près de dix ans, Yamandu Orsi, professeur d’histoire de 57 ans, a salué le « santé démocratique » de l’Uruguay, espérant que la gauche qu’il représente revienne au pouvoir après l’avoir perdu en 2020. Il est membre du parti Frente Amplio.

L’ancien président José Mujica, dont il est l’héritier politique, avait gouverné de 2010 à 2015. L’ancien guérillero de 89 ans, qui se remet de divers problèmes de santé liés à un cancer de l’œsophage, avait voté dès l’ouverture des bureaux. “C’est peut-être mon dernier”a-t-il déclaré devant les caméras.

En deuxième position, Alvado Delgado, vétérinaire conservateur de 55 ans, a également été secrétaire de la présidence du sortant Luis Lacalle Pou pendant quatre ans. M. Delgado a estimé qu’il s’agissait d’un ” avantage “.

Deux référendums étaient prévus le même jour. Les deux ont été rejetés. La plus controversée, proposée par la centrale syndicale Pit-CNT, proposait d’abaisser l’âge minimum de la retraite de 65 à 60 ans et d’interdire les régimes de retraite privés. Une proposition à laquelle se sont opposés les trois principaux candidats à la présidentielle. L’autre référendum concernait l’autorisation des perquisitions nocturnes.

Le avec l’AFP

 
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