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Le conseil municipal de Casablanca a adopté mardi 22 octobre le nouveau plan général d’aménagement urbain du Grand Casablanca (SDAU), qui a été partiellement révisé par l’Agence Urbaine de Casablanca (AUC), pour intégrer tous les projets structurants en cours dans la régionen préparation notamment pour la CAN 2025, mais surtout à la Coupe du Monde 2030.
Veuillez noter que ce document sur la base duquel sont réalisés tous les projets du Grand Casablanca, il a été adopté par plusieurs autres communes de la régionnotamment celui de Mansouria.
La capacité des terrains industriels est passée à 5 000 hectares
« Le changement vécu par ce document cela a été imposé par un état de choses», explique El Houcine Nasrallah, vice-président du conseil municipal, chargé de la gestion du patrimoine communal.
« Ce changement s’est essentiellement produit sur six axes principaux. Cela concerne en premier lieu les canalisations et les nouveaux circuits routiers à prendre en considération, mais aussi le tracé de la nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV), le tracé du RER et le tracé de l’autoroute fluviale, ainsi que des infrastructures majeures actuellement en construction, comme le stade Grand Hassan II situé à Benslimane, les deux nouvelles gares routières Sud et Nord prévues à Casablanca, et la plus grande gare LGV devrait également être construite à Lissasfa. Toutes ces infrastructures doivent désormais être prises en compte dans le nouveau SDAU», précise notre interlocuteur.
Et Nasrallah d’ajouter : « Ce qui est également important, c’est que cette révision partielle du SDAU a eu des répercussions importantes. crée des emploisaugmenter la capacité des terrains destinés à l’industrie (zones industrielles et logistiques). 5.000 Ha. Toutefois, aucune extension du périmètre des zones résidentielles n’est envisagée », a-t-il conclu.
Cinq préfectures et provinces touchées
« Ce nouveau SDAU concerne, en effet, les préfectures et provinces de Casablanca, Mohammadia, Médiouna, Nouaceur e Mansouria», a souligné Nabila Rmili, maire de la ville, lors de la séance extraordinaire du conseil tenue mardi après-midi, consacrée notamment à ce point. « Ces zones constituent un seul cycle« .
Le président du conseil municipal, qui insiste : «une révision partielle du plan directeur et incomplet”, a-t-il rappelé, à l’occasion, que “ce plan a été élaboré par l’UAC en 2010 [pour la période 2010-2030, ndlr] et première révision en 2014″. C’est donc la deuxième révision.
Le SDAU a été élaboré en 2010 et révisé en 2014
« Il est prévu de lancer une révision complète de ce SDAU en 2028pour adoption en 2030peut-être du futur bureau du conseil municipal », a-t-il ajouté.
Le maire de la ville a également précisé que « ce nouveau SDAU va dans le même sens que le plan d’action communal de l’actuel bureau. Cependant, n’ajoute ni ne supprime de mètres carrés les zones résidentielles, qui a progressé à un rythme plus rapide que prévu.
«Cette revue vise spécifiquement à valoriser l’offre industrielle territoriale, services, logistiques, mais aussi circuits et infrastructures.
« Un bilan basé sur l’évaluation des réalisations du SDAU »
Et RMILI explique : « cette révision partielle a été faite sur la base une évaluation de la mise en œuvre du plan élaboré en 201014 ans après son adoption. C’est aussi l’occasion deaccélérer le rythme de réalisation de nombreux projets, notamment en matière d’infrastructures, de réseaux et d’équipements.
L’évaluation s’est conclue comme suit, selon le maire de la ville :
– Croissance accélérée de l’offre résidentielle ce qui dépasse les prévisions du SDAU 2010, mais avec un retard dans la construction de zones industrielles et dans la création d’espaces verts. En effet, l’une des priorités du CAP actuel du bureau est la création de davantage d’espaces verts dans la métropole, ce qui fait cruellement défaut.
– Des avancées significatives dans la construction du réseau d’assainissement liquide et de transports urbains. En effet, l’offre de transport à Casablanca est large. La ville compte 700 bus, quatre lignes de tramway et deux lignes de bus.
– Une amélioration significative des services urbains, avec des contraintes qui persistent la création d’espaces verts, le traitement des déchets et la lutte contre la pollution.
« Ce sont trois projets dont la réalisation bat des records très tard, qui doit maintenant être intégré dans le cadre de cette révision. Il faut donc créer davantage d’espaces verts pour les citoyens, construire la décharge de Médiouna et la déchetterie et lutter davantage contre la pollution.
« Sur ce dernier aspect il y a un engagement global signé par le Maroc pour réduire la pollution, qui concerne également la ville de Casablanca. Aujourd’hui les bus mis en service dans la métropole sont Euro 6 réduire la pollution produite de 92% par ces moyens de transport par rapport aux années passées”. En fait, ce sont des bus qui voyagent avec du carburant propre, et donc la pollution est bien réduite par rapport aux anciens bus.
– Un dépassement des zones urbaines. «Au niveau de l’urbanisme, nous ne devrions pas dépasser 1 000 hectares par an, même si nous y sommes parvenus les 1.200 ha/ an. C’est aussi la raison pour laquelle cette révision ne concerne pas les zones résidentielles.
– Les résultats relatifs à la création de zones industrielles, logistiques et d’espaces verts demeurent en dessous des objectifs fixés depuis le SDAU de 2010, et ne progressent pas en coordination avec le développement du secteur immobilier.
Des révisions majeures attendues
Pour répondre à toutes ces contraintes, cette refonte partielle intégrera plusieurs projets et nouveaux circuits d’infrastructures, notamment :
– Autoroutes. “L’autoroute continentale qui reliera Casablanca à Rabat est un nouveau circuit, dont l’itinéraire doit être fixé», a expliqué Nabila Rmili.
Le marché lié à ce projet est en effet en cours. Égard la définition de l’autoroute reliant les autoroutes continentales Rabat-CasablancaRabat-Fès et Kénitra-Tanger. Il a été lancé il y a quelques mois par le ministère de l’Equipement et de l’Eau dans le cadre de l’aménagement et de la modernisation du réseau routier national, pour un montant de 3 millions de DH. Ce projet vise spécifiquement à décongestionner les artères surpeuplées des grandes métropoleset plus spécifiquement, créer une nouvelle infrastructure autoroutière contournant Rabat, pour les usagers des axes Rabat-Casablanca, Rabat-Fès et Kénitra-Tanger. Il le permettra alors réduire les distances et les temps de trajet, et offrira une alternative aux usagers venant de Fès pour rejoindre Tanger ou Casablanca, en évitant le passage actuel par la route nationale 6.
– Les circuits de à la LGV, qui passent de Casablanca vers Marrakech.
– La RER. « Aujourd’hui, l’étude relative à ce projet a été finalisé et son circuit est connu », » a souligné Mme Rmili. Nous vous rappelons que ce nouveau moyen de transport reliera le futur Grand Stade de Casablanca à l’aéroport de Casablanca, en passant par différents quartiers de la ville. A cet effet, six nouvelles gares seront construites dans la métropole pour accompagner son implantation.
– Le gazoduc Maroc-Nigéria, qui passera également par Casablanca.
– L’autoroute de l’eau, qui relie les bassins du Sebou et du Bouregreg, mis en service il y a quelques mois pour contribuer à l’alimentation en eau potable de Casablanca.
– Les deux nouvelles gares routièresdevrait être mis en œuvre dans le cadre de la PAC 2023-2028. Ce sont les stations qui seront situées Bernoussi et Hay Hassani ils seront de dernière génération, et disposeront de plus de 40 accès chacun. La station Hay Hassani sera prioritaire car elle devra être, avec la station Oulad Ziane, prête pour la Coupe du monde 2030.
– La décharge et centre de valorisation des déchetsdont la construction est prévue à Médiouna. Le contrat pour ce projet est toujours en cours.
– Gares ferroviaires dont la construction est prévue à Casablanca pour accompagner la mise en service de la LGV. Selon Mme Rmili, il s’agit 11 stations au total. Selon nos informations, il s’agit de la station Grand Stade Hassan II, de la station Casa Sud, de la station Mohammedia Facultés, de la station Zenata ville nouvelle, de la station Sidi Bernoussi, de la station Hay Mohammadi, de la station Sidi Maârouf, de la station Nouvelle Médina, de la station Mers Sultan, ainsi que de la station Casa Oasis. La gare d’Ain Sebaa sera rénovée et agrandie.
– Création de nouvelles stations logistiques, notamment à Al Hantate. Ils seront mis en œuvre dans le but d’augmenter le nombre de zones économiques dans la métropole.
– Des projets structurants visant à améliorer l’offre sportive, culturelle, récréative et touristique de la ville. Cela concerne particulièrement le Stade Grand Hassan II à Casablancadont la localisation, les titres fonciers et la superficie sont actuellement connus.
Le nouveau SDAU, partiellement révisé
Ce nouveau plan devra également prendre en considération « le programme transfert des activités polluantes hors de Casablancac’est-à-dire la plateforme agroalimentaire qui remplacera le marché de gros et la plateforme ferroviaire, mais aussi réaménagement de projets bloquant la circulation dans la ville, comme Derb Ghellef.
Pour conclure : « ce plan soutient la PAC de Casablanca, en surmontant les contraintes identifiées par l’étude d’évaluation réalisée », souligne Nabila Rmili.
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