DLes analyses réalisées par l’intercommunale bruxelloise Vivaqua révèlent de nombreuses traces d’acide trifluoroacétique (TFA) dans l’eau potable bruxelloise, comme l’indiquent la RTBF et Bruzz. Si Vivaqua souhaite à l’avenir filtrer le TFA (l’un des principaux produits de dégradation des pesticides PFAS et des gaz fluorés) de l’eau potable, cela ne se fera cependant pas sans coûts financiers importants.
La future norme européenne impose de ne pas dépasser 500 nanogrammes par litre (ng/l) pour les PFAS totaux, même si un décret du gouvernement bruxellois précise que ce critère spécifique ne sera mis en œuvre qu’à partir du 12 janvier 2026.
97 % des analyses dépassent la ligne directrice
Depuis 2021, Vivaqua mène des recherches sur la présence de cet « éternel polluant » dans six retenues alimentant l’ensemble de la Région. Selon les deux médias, sur un total de 287 analyses réalisées par la société bruxelloise de distribution des eaux, seules huit sont conformes à la future directive européenne – et présentent donc moins de 500 nanogrammes de TFA par litre d’eau provenant de ces réservoirs. . Autrement dit, 97% des analyses dépassent la directive européenne.
Quelque 170 analyses d’eau révèlent même des concentrations supérieures à 1 000 ng/l. Les trois plus fortes concentrations ont été mesurées dans les retenues de Daussoulx-Boitsfort (1 900 ng/l), Rhode-Saint-Genèse (1 800 ng/l) et Callois (1 700 ng/l).
Pour l’instant, la Région bruxelloise n’a pas encore fixé de seuil maximum pour les TFA notamment. Il n’existe qu’une valeur maximale de 500 nanogrammes par litre pour tous les PFAS. Si le seuil de 500 ng/l pour tous les PFAS est maintenu, écrivent la RTBF et Bruzz, Vivaqua devra à l’avenir réaliser d’importants investissements afin de filtrer cette petite substance chimique de l’eau potable bruxelloise. et donc « très difficile à capturer ». Seule la technique coûteuse de l’osmose inverse pourrait s’avérer efficace.