le patron du CSSDM « nous prend pour de grosses valises », estime Marwah Rizqy

le patron du CSSDM « nous prend pour de grosses valises », estime Marwah Rizqy
le patron du CSSDM « nous prend pour de grosses valises », estime Marwah Rizqy

La députée libérale Marwah Rizqy salue la suspension des 11 enseignants visés par une enquête en lien avec le rapport dévastateur révélant un climat toxique, mais estime que cette décision a été prise trop tard.

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La porte-parole du parti en matière d’Éducation estime que la directrice générale du Centre de services scolaire de Montréal, Isabelle Gélinas, aurait dû agir beaucoup plus tôt.

«C’est la première fois que je vois un communiqué un samedi vers 21 heures sur un sujet aussi important», a-t-elle déclaré dans une entrevue à Salut Bonjour. Elle écrit dans ce communiqué qu’elle l’annonce “maintenant qu’elle connaît les noms des 11 professeurs”. Je ne pourrai jamais croire qu’en 2021, elle ne savait pas qui étaient les 11 professeurs.

«Pour moi, aujourd’hui, que les 11 enseignantes soient suspendues, c’est bien, peut-être trop tard à mon humble avis, mais comment se fait-il qu’elle soit toujours à la tête du plus grand centre de services scolaires de Montréal, ajoute-t-elle. Elle a fait preuve d’une grave négligence.

Elle exige à nouveau qu’elle quitte son poste.

« Elle n’est pas la femme de la situation, elle n’a pas jugé bon de protéger les étudiants, il était plus important de protéger sa réputation que les enfants. Elle m’a parlé du dossier Bedford en 2023 et m’a dit que ce n’était qu’une petite erreur.

« Soit qu’elle nous prend pour de grosses valises, soit qu’elle a vraiment été volontairement aveugle, soit tout simplement les deux à la fois. Je pense que c’est l’option C. Ils nous prennent pour des valises et ont été volontairement aveugles.»

Bien que le ministre ait réagi avec prudence à l’annonce de la suspension des onze enseignants, Mme Rizqy estime qu’il est judicieux de ne pas trop avancer à ce stade.

« Si la sanction ultime qui est le retrait du brevet d’enseignement est appliquée [je veux] que nous gagnons notre cause devant le tribunal, a-t-elle déclaré. Parce que je ne veux pas que ces professeurs reviennent dans nos écoles. Je préfère avoir un ministre prudent, qui s’assure d’être bien armé si jamais nous nous retrouvons devant un tribunal.»

Le député de Saint-Laurent aimerait qu’un suivi soit fait auprès des élèves qui ont fréquenté l’école de Bedford au cours des dernières années.

« Où étaient les élèves de la Bedford School depuis sept ans ? demande-t-elle. Ceux à qui on a refusé l’accès à leurs professionnels de soutien parce qu’ils étaient des femmes et, je cite, c’était trop difficile pour un homme de l’avoir dans sa classe.

« Pouvons-nous retrouver ces élèves et assurer un suivi psychologique, mais aussi professionnel auprès d’eux, car au secondaire, avoir des ressources professionnelles est un peu plus difficile qu’au secondaire ? l’école primaire », ajoute-t-elle.

Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus

 
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