La fin du long conflit entre la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) et le gouvernement Legault est une bonne nouvelle pour les patients, mais elle ne doit pas arrêter la remise en question de l’état du réseau public de santé, pense le chroniqueur Luc Lavoie.
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“Pendant cette période, il y a une chose qui me fait rire, c’est de voir que le secteur privé se développe extrêmement rapidement”, a-t-il déclaré lors du segment. La joute des analystesVendredi. Je te le dis, si jamais tu en as envie, tu as 300-400 $ à dépenser, alors tu ne veux pas passer 24 heures aux urgences, va dans une clinique privée, ils te verront, ce sera instantané. .»
Le chroniqueur est convaincu que le gouvernement ne mettrait pas fin à leurs services puisqu’ils répondent à un besoin de la population.
« À un moment donné, les gens devront redéfinir la façon dont nous procédons. Devons-nous continuer avec un monopole d’État géré essentiellement par des syndicats d’extrême gauche ? a-t-il déclaré.
Photo Agence QMI, JOËL LEMAY
Gaétan Barrette revient sur le sujet de l’entente, assurant que les deux parties ont fait des compromis.
« Tous deux ont fait beaucoup de chemin dans leurs revendications respectives et tous deux ont laissé des choses sur la table », a-t-il déclaré.
Il pense néanmoins que Julie Bouchard a été « fragilisée » par les « radicaux » de la FIQ, selon son discours prononcé vendredi. Elle a notamment réitéré qu’elle serait prête à relancer les moyens de pression « dès demain matin » si nécessaire.
Photo fournie par la FIQ
“C’est pourquoi elle doit avoir ce ton, pour garder le élan envers ses plus extrémistes », a déclaré M. Barrette.
De son côté, Emmanuelle Latraverse a mentionné que le gouvernement n’a plus d’excuses. Selon elle, cela fait plus d’un an qu’il dit que « rien ne fonctionne » et ensuite que « c’était la faute de la FIQ ».
«Le premier test sera les fameuses équipes volantes de l’Abitibi, de l’Outaouais, de la Côte-Nord», a-t-elle précisé. Ils devraient décoller.
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