En raison d’une hausse des cas de mpox dans la métropole, la Direction régionale de santé publique de Montréal (DRSP) appelle à la vigilance. Au total, 28 cas ont été déclarés jusqu’à présent sur le territoire en 2024, contre 11 en 2023.
«Tous les cas signalés à Montréal sont associés au clade 2b», précise la DRSP. Pour l’instant, il n’y a donc pas eu d’importation dans la métropole de la souche mpox appelée clade 1b, responsable d’une épidémie ces derniers mois en Afrique.
Le virus se transmet par contact peau à peau étroit et prolongé, notamment lors de relations intimes ou sexuelles. Les personnes atteintes de la maladie peuvent ressentir de la fièvre et des douleurs musculaires, en plus de développer des lésions cutanées comme des pustules. En 2022, la métropole avait enregistré 400 cas de mpox, ce qui en fait l’épicentre de cette épidémie en Amérique du Nord.
Actuellement, Santé publique Montréal observe une transmission locale du clade 2b au sein de certaines populations de Montréal. «Cette épidémie continue de toucher les hommes gays, bisexuels, hétérosexuels, pansexuels ou queer ainsi que les personnes transféminines, transmasculines, bispirituelles, non binaires ou de genre non conforme qui ont des contacts sexuels avec au moins un partenaire masculin», écrit-elle.
La DRSP recommande donc deux doses de vaccin à ces groupes à plus haut risque. La vaccination, qui protège contre les deux souches du virus, est offerte à différents endroits de Montréal. Il est possible de prendre rendez-vous via la plateforme Clic Santé.
De plus amples détails suivront.
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