Après près d’un an d’affrontements à la frontière avec le Liban et après avoir affaibli le Hamas à Gaza, l’armée israélienne a déplacé le front de la guerre au Pays du Cèdre en septembre, menant d’intenses bombardements aériens sur les bastions du Hezbollah suivis, le 30 septembre. , par une offensive terrestre dans le sud du pays.
Lire aussi | En direct, guerre au Moyen-Orient : Benjamin Netanyahu répond à Emmanuel Macron après ses propos sur la création d’Israël
Ajouter à vos sélections
Objectif : éloigner le Hezbollah des régions frontalières du sud Liban et arrêter les tirs de roquettes afin de permettre le retour vers le nord d’Israël de quelque 60 000 habitants déplacés. Malgré les coups durs infligés au Hezbollah, le mouvement continue de tirer sur l’État hébreu et est engagé dans des combats avec les soldats israéliens au sud du Liban.
Depuis le 20 septembre, l’armée israélienne a mené plusieurs attaques ciblées dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement islamiste Hezbollah. C’est l’un de ces attentats qui a tué vendredi 27 septembre le chef du Parti de Dieu, Hassan Nasrallah.
Le service d’infographie de Monde publie, mardi 15 octobre, une carte de ces frappes sur Beyrouth. Cette carte a été établie à partir d’images capturées par le système satellitaire Sentinel-1 de l’Agence spatiale européenne (ESA) les 13 et 14 octobre, puis analysées par la société Masae Analytics, spécialisée dans l’exploitation des données. satellites. Elle montre une première visualisation des bâtiments détruits ou partiellement endommagés lors des frappes israéliennes dans la capitale libanaise et ses banlieues. Les images de la mi-octobre ont été comparées aux images satellite de la zone prises les 19 et 20 septembre.
Depuis l’intensification des frappes israéliennes au Liban le 23 septembre, au moins 1.315 personnes ont été tuées dans le pays, selon un décompte de l’Agence France-Presse basé sur des chiffres officiels. Les Nations Unies ont recensé près de 700 000 personnes déplacées.
France
