Dans les salles
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Dans un long métrage passionné, le cinéaste déclare son amour pour le cinéma et le sentiment amoureux avec le soutien d’un casting nombreux (Adèle Exarchopoulos, François Civil, entre autres) et de gros moyens, quitte à se laisser emporter.
Donc tout est « ouf » dans J’adore ouf. “Ouf » comme une explosion de plans de cinéma en cascade et d’émotions déferlant aux quatre coins de l’écran. « Ouf » comme un gros casting du cinéma français le plus hype du moment. « Ouf » comme culbuter à toute allure, démesuré, passionné et haineux, gonflé aussi qui le joue gonflé, ou à l’inverse, souvent touchant, gênant, comme l’amour. Cela fait dix-sept ans que l’acteur et réalisateur Gilles Lellouche en rêvait : adapter librement le roman au cœur noir de l’Irlandais Neville Thompson, Jackie aime Johnser, OK ?, publié en 1997 et que lui a offert son ami Benoît Poelvoorde – le Belge sera également au casting dans le rôle du chef d’un gang véreux. “Ce livre et l’idée d’un film sont restés dans ma tête, comme une déclaration d’amour à l’amour, une déclaration d’amour au cinéma”, a proclamé le directeur de Grand bain (sortie en 2018, plus de 4 millions d’entrées) dimanche lors d’une avant-première unique au Kinepolis de Lomme, près de Lille. Le film, tourné dans le Nord de la France, est ensuite projeté simultanément dans plus de 400 salles en France.
Première partie centrée sur l’adolescence et la lumière
Amour ouf nous plonge dans une histoire passionnée : Jackie, jeune
France