La sonde Hera en route pour étudier les astéroïdes

Développée par l’ESA, la sonde Hera a décollé lundi 7 octobre pour rejoindre le lieu du crash de la sonde Dart provoqué par la NASA sur l’astéroïde Dimorphos.

La NASA a-t-elle réussi à dévier l’astéroïde Dimorphos en 2022 ? C’est ce à quoi va tenter de répondre la sonde Hera, après avoir décollé ce lundi 7 octobre de Cap Canaveral, en Floride, à bord d’un lanceur SpaceX Falcon 9.

Le satellite a été lancé avec succès après plusieurs jours d’incertitude liées aux conditions météorologiques et alors que SpaceX, dont le Falcon 9 avait rencontré un dysfonctionnement lors de son précédent voln’a obtenu que dimanche le feu vert des autorités américaines.

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Recueillir des informations sur la formation des astéroïdes

La mission Hera inspectera le site du crash de la sonde DART sur la planète mineure Dimorphos provoqué par la NASA en 2022 afin de la détourner de sa trajectoire. L’objectif est de mieux comprendre la formation et la composition des astéroïdes.

La mission de l’ERA, d’une durée de 4 ans

Développé par l’Agence spatiale européenne (ESA), le projet a rassemblé 18 pays européens et 70 entreprises du continent.

Héra a commencé un voyage spatial de 2 ans. Parcourant 195 millions de kilomètres par jour, son arrivée à destination est prévue pour 2026. “C’est la première mission de défense planétaire, mais c’est aussi la mission planétaire la plus rapide jamais réalisée en Europe jusqu’à présent, ce qui est particulièrement nécessaire si l’on veut un jour dévier un astéroïde.” observe Michael Kueppers, scientifique du projet Hera, ESA.

“Un signal très fort pour l’humanité”

Le risque qu’un astéroïde frappe la planète Terre est aujourd’hui parmi les moins probables. On estime qu’un objet d’un kilomètre de diamètre (déclenchant une catastrophe mondiale comme l’extinction des dinosaures) pourrait s’écraser sur Terre tous les 500 000 ans, et un astéroïde de 140 m de diamètre (seuil d’une catastrophe régionale) tous les 20 000 ans. années.

« Nous nous attaquons à un problème, à un risque naturel que nous pouvons non seulement détecter, mais aussi prévenir. Et je pense que nous envoyons un signal très fort à l’humanité confrontée à un risque qui pourrait être extrêmement lointain. Mais si cela se produit, les conséquences sont mondiales.» prévient Ian Carnelli, chef de projet Hera, ESA.

 
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